Gabon : Les opérateurs de jeux de hasard sommés de se mettre en règle d’ici samedi sinon... !


Le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a tapé du poing sur la table ce mercredi, lors de la 2ᵉ plénière de la Commission supérieure des jeux de hasard. Excédé par l’anarchie ambiante, il a donné un ultime sursis de 72 heures aux opérateurs qui refusent toujours de se mettre en règle. Passé ce délai, une session extraordinaire tranchera sur les sanctions à infliger. En clair : se conformer ou disparaître.
Le diagnostic est sans appel. Entre chiffre d’affaires fantôme, redistribution opaque et licences aux abonnés absents, le ministre a dressé un tableau peu reluisant du secteur. Les opérateurs, pour beaucoup installés confortablement dans l’illégalité, ont désormais les projecteurs braqués sur eux. « L’État ne peut plus fermer les yeux », a martelé Immongault.
Pour clore la mascarade, l’État a confié à la société eTech SAS – en partenariat avec la canadienne St Média INC – la mission de traquer chaque sou qui circule dans cet écosystème trouble. Objectif : tout voir, tout savoir, et surtout, enfin faire rentrer dans les caisses publiques ce qui se perd dans les poches privées.
