Projet Un jeune, un permis : le cri de détresse des bénéficiaires largués, toujours sans permis !
Toujours sans réponse claire du ministère des Transports quand à la poursuite de leur formation depuis des mois, le collectif des élèves de la formation « Un jeune, un permis » a lancé un appel de détresse le dimanche 19 janvier, dénonçant l’absence de solutions concrètes à leurs revendications.
« Monsieur le Président de la Transition, ce que nous voulons, c’est terminer, avoir nos permis de conduire et sortir d’une bonne formation », ont déclaré ces jeunes, exaspérés. Même la rencontre tenue le 2 janvier dernier avec le responsable du projet, Armel Mickala, n’a apporté aucune avancée.
La déclaration des jeunes
Les élèves accusent une stagnation de leur apprentissage, alors que les frais des examens de permis de conduire auraient déjà été réglés. Dans une vidéo diffusée en ligne, ils ont exprimé leur frustration : « Nous ne comprenons pas qu’à ce jour, nous n’ayons toujours pas passé l’examen, pourtant les frais ont déjà été payés », ont-ils lancé.
Lors de l’échange du 2 janvier, Armel Mickala aurait expliqué qu’il n’a jamais été convenu que les élèves reçoivent directement les fonds pour les frais d’examen. Selon lui, ces frais doivent être réglés par le président de la transition au ministère des Transports, une démarche qui attend encore d’être officialisée.
Face à cette situation, le collectif appelle le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, à intervenir pour débloquer leur situation. « Monsieur le Président, ce que nous voulons, c’est terminer notre formation et obtenir nos permis de conduire », ont-ils plaidé, laissant transparaître une profonde inquiétude.
Ces jeunes espèrent que leur appel sera entendu et que des actions rapides permettront de concrétiser leurs efforts, favorisant ainsi leur autonomisation et leur insertion professionnelle.
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