Dans une vidéo hautement accablante publiée jeudi, l’ancien importateur gabonais de véhicules Lanlaire, de son vrai nom Ange Landry Mbeng, dépeint les tractations et les intimidations dont il a été victime de la part du commandant Frédéric Bongo Ondimba, petit-frère d’Ali Bongo Ondimba et de la désormais Bongosphère. Pour avoir refusé la mission de son ami et « frère » Frédéric Bongo, celui-ci trahi, aurait décidé de le lui faire payer en organisant un braquage aux allures de guet-apens en 2008. Ce vol commis en région parisienne, aurait vu la participation de Mokobé, un célèbre rappeur franco-malien, utilisé comme appas.
L’homme d’affaires bisexuel proche des couloirs présidentiels, prétend avoir été spolié de la mirifique somme de 328.000 € soit près de 216 millions de FCFA lors de ce vol commandité par Frédéric Bongo Ondimba à Paris. Lanlaire revient ainsi sur les dessous de cette affaire et les conciliabules de la famille Bongo pour tenter de dépêtrer l’un des leurs de ce mauvais pas digne d’un polar américain.
Lanlaire qui dit craindre pour sa vie, affirme avoir des enregistrements de ces échanges téléphoniques avec ses assaillants et des documents témoins des élucubrations de la famille Bongo. De nombreux intermédiaires dont le sulfureux « marabout » Seydou Kane, Landry et Jeff Bongo Ondimba, se seraient succédé au bout de fil du plaignant afin de le « localiser » et de « l’’éliminer ».
Pour comprendre cette affaire à plusieurs rebondissements, tout partirait de cette vidéo publiée le 19 novembre 2014 où Lanlaire remet au goût du jour les agissements de Frédéric Bongo dans le braquage-vol où il tirerait les ficelles malignes. De plus, la victime aurait eu gain de cause auprès de la justice française :
Les dernières péripéties de cette affaire sont contenues dans cette vidéo publiée le premier jour de l’an 2015, où la victime présente trois transferts d’argent d’un montant total de 3 millions en provenance de Landry Bongo Ondimba pour amorcer son dédommagement et « laver » l’honneur de la famille présidentielle deux jours après la mise en ligne de cette première vidéo atterrante. Lanlaire y dénonce la tentative de récupération politique des proches d’Ali Bongo Ondimba pour retourner cette affaire contre l’opposition gabonaise en affirmant à l’opinion publique, qu’il aurait été instrumentalisé par celle-ci. C’est à l’issue de cet énième refus de conspiration que les négociations auraient connu un nouveau frein :
Ces accusations évoquent un pouvoir gabonais tyrannique qui n’hésite pas à semer intimidations et assassinats pour asseoir sa boulimie du pouvoir. Les éliminations physiques et une organisation mafieuse gangrènerait le sommet de l’Etat gabonais ou du moins, les tenants de la famille de l’actuel président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Si ces informations n’étonnent pas plus d’uns, il n’en demeure pas moins qu’elles dénotent le machiavélisme de la famille Bongo, engagée dans une course hégémonique au pouvoir et dans des somptueuses altérations-manipulations de la vérité pouvant contribuer à rallier à leur cause l’opinion publique et s’offrir une éternelle sainteté.
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