Crise à l’AGASA : Jean Delors Biyoghe bi Ntougou snobe (encore) son adjoint même absent !

Un nouveau coup de froid à la direction générale de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA). Absent de ses fonctions depuis ce lundi 16 juin pour une durée de huit jours, le directeur général Jean Delors Biyoghe bi Ntougou a, une fois encore, refusé de confier l’intérim à son adjoint direct, le commandant Oscar Sadibi Mapangou. Une décision qui alimente les tensions déjà palpables entre les deux hommes.

Dans une note d’intérim datée du 13 juin que s’est procurée Info241, le patron de l’AGASA désigne comme intérimaire Luce Clara Ebimi Otsobi, épouse Mbadinda, actuelle déléguée qualité de l’agence pour tenir les rênes durant son absence. Ce choix, aux allures de désaveu hiérarchique, confirme les dissensions persistantes au sein de l’état-major de l’agence et des frictions grandissantes entre les deux hauts responsables.
Le siège de l’entreprise
Ce geste est perçu comme un véritable pied de nez à l’endroit du directeur général adjoint, déjà mis en difficulté fin mai dernier lors d’une opération très médiatisée. Le 23 mai, le DGA avait mené une descente saluée dans l’opinion publique contre des unités de production de sachets d’eau jugées insalubres à Libreville. dont il avait procédé à la fermeture au grand bonheur des usagers. Une initiative que le DG avait sèchement désavouée quelques jours plus tard dans un communiqué de presse, évoquant des « vices de forme » et une procédure jugée irrégulière, au détriment de l’image de l’institution.
La note d’intérim
Depuis cet épisode, les relations entre les deux hauts responsables ne cessent de se dégrader, au point de se répercuter désormais sur la gouvernance même de l’agence. En préférant une collaboratrice de rang inférieur à son adjoint hiérarchique pour assurer l’intérim, Jean Delors Biyoghe bi Ntougou semble vouloir signifier que la fracture est consommée. En interne, ce nouvel épisode laisse craindre une paralysie partielle de l’action administrative de l’AGASA, à un moment où les défis sanitaires liés à la sécurité alimentaire restent majeurs dans le pays. Le ministère de tutelle restera-t-il spectateur de cette lutte de pouvoir ?
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