Présidentielle 2023 : Et si Ali Bongo cédait son fauteuil à sa femme... Sylvia Bongo !
On le sait, au Gabon les élections présidentielles ne sont que de simples formalités pour le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968). D’ailleurs le parti des Bongo n’a perdu aucune présidentielle de l’ère du retour au multipartisme. Et si Ali Bongo secoué par un AVC en 2018 en profitait pour céder sa place à une femme, à sa femme Sylvia Bongo ! Présentée comme l’actuelle régente du pouvoir gabonais, Sylvia Bongo semble avoir les tripes pour donner un nouveau souffle au pouvoir de la famille Bongo qui règne en maitre du pays depuis 54 ans.
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Une femme présidente du Gabon, l’idée vous plairait ? Sylvia Bongo aurait le profil parfait devant les lourdes séquelles laissées par les récents ennuis de santé de son mari. Aidée de son fils Noureddin, la dynastie Bongo-Ondimba pourrait laisser la place à celle des Bongo-Valentin. Un changement dans la continuité pour celle que ses détracteurs présentent comme la véritable présidente du Gabon.
Décennie de la femme
Engagée pour les gabonais à travers notamment sa fondation éponyme, Sylvia Bongo ne manque pas de générosité. Sa fondation pour la famille multiplie depuis l’accession au pouvoir de son mari, les bonnes intentions envers les plus démunis, les orphelins, les veuves et les handicapés en offrant des bourses d’études ou des dons en nature. Au début de la crise sanitaire Covid-19, le Première dame avait même sorti plus de 65 millions de ses comptes bancaires pour venir en aide à 20 00 personnes.
Sylvia et Ali Bongo, un couple à toute épreuve
Une grandeur d’âme qui augure des lendemains meilleurs pour le PDG dont le président Ali Bongo pourrait clôturer de fort belle manière la décennie de la femme qu’il a institué en 2015. Sylvia Bongo pourrait ainsi prendre à la fois les rennes du pays concomitamment avec ceux du PDG. Ce qui serait une première pour l’ancien parti-Etat. Pour y arriver, il faudra aussi convaincre les hiérarques et les militants du parti présidentiel qui multiplie les appels à la candidature pour 2023 d’Ali Bongo.
Une course à la succession
Bien que diminué dans sa mobilité par son AVC, Ali Bongo pourrait tout de même refuser de se faire voler la vedette. Comme son père Omar Bongo avant lui, le pouvoir pourrait échoir plutôt à son fils Noureddin Valentin qui lorgnerait depuis sa démission du poste taillé sur-mesure de coordinateur des Affaires présidentielles, un poste plus prestigieux et les premiers rôles au sein du régime fondé par son grand-père, mort au pouvoir après 42 ans de règne.
Avec ces protagonistes en lice, nul doute que la présidentielle gabonaise de 2023 sera épique avec à la clé une victoire quasi automatique du PDG qui peut compter sur ses institutions pour toujours arracher une victoire de son champion auprès de la précieuse Cour constitutionnelle. Une cour qui lors de chaque contentieux, a à chaque fois donné raison au candidat du parti au pouvoir malgré les forts soupçons de fraudes qui émaillent les scrutins présidentiels. Sylvia Bongo ou Noureddin Valentin, il faudra choisir ou pas !
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