Port-Gentil : les voies du 4e arrondissement, toujours oubliées par la mairie centrale
En dépit des autres quartiers de la capitale économique gabonaise qui reçoivent une cure de jouvence, ceux du quatrième arrondissement sont dans un piteux état. Un constat horrible pour une capitale, poumon économique du Gabon.
Dans le quatrième arrondissement de la ville d’Emilie Gentil, le constat est accablant en matière d’infrastructures routières. De derrière l’hôpital régional de Ntchenguè au quartier Izouwa en passant par derrière la boulangerie Matanda où à l’IP, les routes ressemblent à des pistes d’éléphants. « Pour pouvoir circuler ici derrière l’hôpital de Ntchenguè, il faut être doté de prouesse et de sagesse. Car éviter les nids de poules, les inondations relèvent de la magie. Et chaque année, c’est comme ça au quatrième. La mairie est là. Elle nous regarde, et on se regarde », a déploré Henry Claude, riverain de ladite zone.
L’état de dégradation avancée de la route
Les chantiers entamés il y a quelques années sont arrêtés vraisemblablement pour des raisons de financements. Grand est le désarroi des usagers qui interpellent le gouvernement sur la nécessité de prendre les taureaux par les cornes pour mettre fin à ce calvaire quotidien aux conséquences socioéconomiques fâcheuses. « Ils viendront nous berner, nos élus locaux, quand ce sera la période électorale comme toujours. Que le gouvernement se saisisse du dossier de la gestion calamiteuse des voiries de Port-Gentil. Trop c’est trop. Vraiment ! », s’indigne Nestor Allogho, résidant à Bac aviation.
...Une autre vue de l’état des voiries
Dans cet arrondissement laissé pour compte, les engins des sociétés adjudicataires ne sont plus perceptibles sur le terrain. Les chantiers semblent abandonnés et la route ne cesse de se dégrader davantage. L’urgence est réelle sur l’impérieuse nécessité de réhabiliter ces voies de communication pour mieux fluidifier la mobilité des biens et de personnes. Outre les reformes électorales, cette priorité devrait interpeler une fois de plus, nos élus locaux en tête desquels la mairie qui est une administration décentralisée.
Triste, il ne se passe plus un jour sans que les Gabonais se plaignent de la dégradation très avancée des voies secondaires de leurs différents quartiers. Dans la plupart des quartiers du quatrième, les plaintes sont légions. Les uns et les autres s’indignent de voir les routes qu’ils empruntent en piteux état.
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