Les droits d’auteurs et droits voisins au menu d’un séminaire national à Libreville
Le ministère gabonais de la Culture, le Bureau gabonais du droit d’auteur (BUGADA) en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ont ouvert hier à Libreville, le premier séminaire national sur les droits d’auteurs et les droits voisins afin de trouver des solutions appropriées au dossier Droits d’auteurs au Gabon. Le séminaire prévu sur 3 jours encore s’achèvera ce 24 septembre.
Il s’agit pour les acteurs des œuvres de l’esprit d’échanger avec les responsables du BUGADA et ceux de l’OMPI sur la mise en place effective des droits d’auteurs gabonais. Ouvrant le séminaire, le secrétaire général adjoint du ministère de la Culture, Robert Endamane a invité le personnel du secteur de la culture à s’approprier tous les enseignements qui vont être donnés pendant ce séminaire.
« Les œuvres littéraires et artistiques ont toujours eu une dimension transfrontalière. Car, elles circulent au plan national comme au-delà de nos frontières. Les consommateurs, les commerçants ainsi que les acteurs de la piraterie doivent recevoir le message qui convient, un message empreint de légalité, de régularité et de conformité. Donc, une interdiction de vendre les œuvres dont-ils ne sont pas les auteurs, afin de servir au mieux toutes celles et tous ceux qui sont directement ou indirectement concernés par les droits d’auteurs », a indiqué M. Endamane.
Pour sa part, le représentant de l’OMPI, Simon Ouédraogo a, tout d’abord, montré l’importance que l’OMPI accorde à la protection du droit d’auteur et des droits voisins, en raison de leur importance dans le processus de développement économique, social et culturel des pays membres de l’organisation.
Il a ensuite précisé que la vocation de l’OMPI est de promouvoir la créativité, qui est source de richesse, source de bien-être et source de reconnaissance intellectuelle à travers le monde entier.
« Le BUGADA a été mis en place pour asseoir une protection efficace du droit d’auteur. Ce jeune bureau à besoin du soutien des autorités, mais surtout du soutien des créateurs, non pas seulement en tant que structure de gestions de vos droits économiques mais aussi en tant que structure qui doit contribuer au rayonnement de la culture gabonaise dans la région, la sous-région et le monde entier », a déclaré M. Ouédraogo.
Avant d’ajouter : « De ce fait, notre organisation est disposée à soutenir et à accompagner les efforts du Bugada, vers son opérationnalisation afin qu’à très brève échéance, les créateurs gabonais puissent bénéficier des fruits de leur création ».
Notons qu’en vue d’éradiquer le phénomène de la piraterie, le gouvernement gabonais, en accord avec l’OMPI, a mutualisé les efforts et procédures en associant à ces travaux la douane, la magistrature, le barreau, la police économique, la gendarmerie et les services du commerce.
Avec AGP
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