Constitution du CGE : les membres des deux commissions préliminaires enfin installés !
Prévu initialement pour mardi, c’est finalement hier que le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert-Noel Matha, a procédé à l’installation des huit membres de la Commission ad hoc paritaire chargée d’examiner les candidatures à la présidence du Centre gabonais des élections (CGE) et des dix membres du Collège spécial, chargés eux d’élire ledit président. La cérémonie officielle a eu pour cadre la Cité de la démocratie.
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Alors que la perspective du respect de la date butoire du 28 avril pour l’organisation des législatives déjà deux fois repoussés semble être une chimère, le ministre de l’intérieur continue de se hâter à mettre en place le CGE, organe chargé désormais d’organiser les élections politiques dans le pays, conformément aux accords d’Angondjé.
Hier, le ministre a procédé à l’installation des deux commissions spéciales chargées de mettre véritablement sur pied cette institution électorale. Il s’agit de la commission ad hoc et ses 8 huit membres chargée de recevoir et d’examiner les candidatures des potentiels candidats au poste de l’institution qui remplace la CENAP. Mais aussi les 10 membres chargés d’élire le président du CGE.
La photo de famille avec les 10 membres du collège spécial
L’occasion de cette cérémonie d’installation a surtout été le moment pour le ministère de l’Intérieur de dessiner, via un arrêté n°000294/MISDDL daté du même jour, le profil du futur président du CGE. Celui-ci devra avoir au moins 45 ans et justifier d’une carrière d’au moins 10 ans dans l’administration publique ou privée. De plus, la perle rare devra avoir une expérience avérée dans la gestion des processus électoraux.
Au pas de course donc, l’arrêté ministériel stipule que les candidats à la présidence du CGE ont jusqu’à ce vendredi 20 avril à 18h pour se faire connaitre de la commission ad hoc. S’en suivra ensuite une publication officielle des candidatures retenues et l’élection devant les départager dont la date n’a pas été communiquée. Un chronogramme qui laisse clairement aucune chance à la tenue de ces législatives dans les délais fixés par la Cour constitutionnelle.
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