Allô Gabon ? Le CGE a oublié d’organiser les partielles des législatives dans les délais !
Il manque toujours 8 députés à l’Assemblée nationale depuis la mise en place de la 13e législature issue des législatives des 6 et 27 octobre 2018. Une situation qui n’a pas l’air de préoccuper le Centre gabonais des élections (CGE), la nouvelle institution chargée d’organiser depuis le Dialogue d’Angondjé, les scrutins électoraux dans notre pays. Un manque d’empressement qui en dit long sur le respect des lois par les institutions censées les premières à s’y plier.
Le CGE aurait-il oublié de respecter la loi gabonaise en matière de partielles électorales ? A l’évidence oui puisque celles-ci, après leur annulation le 15 décembre 2018 par la Cour constitutionnelle auraient du se tenir au plus tard le 15 du mois dernier ! Un oubli qui montre combien Moïse Bibalou Koumba et ses hommes ont à cœur de respecter les lois gabonaises même après près d’un mois de retard dans le retard.
Avec ce parfait oubli, ce donc les populations du 1er siège de la Noya (Estuaire), du 2e siège du 6e arrondissement de la commune de Libreville (Estuaire), du 1er siège de l’Ogoulou (Ngounié), du département de l’Offoue-Onoye (Ogooué-Lolo), du 1er arrondissement de la commune de Mouila (Ngounié), du 2e siège de la Boumi-Louetsi (Ngounié), du 2e siège de l’Okano (Woleu-Ntem) et du 3e siège de la Zadié (Ogooué-Ivindo) qui se retrouvent privées de députés.
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Pourtant selon le code électoral remanié à l’issue des accords politiques d’Angondjé, le CGE disposait du délai légal de deux à quatre mois pour combler ce vide parlementaire. Les résultats définitifs des législatives 2018 ayant été proclamés par la Cour constitutionnelle le 15 décembre 2018, le CGE avait ainsi jusqu’au 15 avril pour s’exécuter. Il semblerait que Moïse Bibalou et ses hommes ne ménagent aucun effort pour respecter les lois qui fondent l’exercice de leurs missions au CGE.
A moins bien entendu que les 8 circonscriptions électorales privées de leurs voix au parlement ne soient pas une priorité pour cet hémicycle déjà grandement aux mains du parti au pouvoir. Question de priorité ! Affaire à suivre...
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