Hervé Patrick Opiangah a offert vendredi une visite guidée à des représentants de quelques médias triés sur le volet, l’usine qui abritera prochainement la production d’alvéoles. Cette nouvelle activité de la Société gabonaise de développement agricole (SOGADA) dont il est le patron, devrait soutenir sa propre production avicole avant d’envisager une autosuffisance nationale puis une exportation de l’œuf made in Gabon.
La presse nationale était en visite guidée vendredi dans un site qui devra très prochainement abriter la production d’alvéoles. Cette usine qui sera très prochainement inaugurée est une nouvelle acquisition d’Hervé Patrick Opiangah. Située à Lalala, un quartier du 5e arrondissement de Libreville, cette usine dont vient de se doter l’homme d’affaire et acteur politique s’inscrit dans le prolongement des capacités opérationnelles de l’une de ses sociétés, à savoir la SOGADA.
Une vue de cette visite guidée
« L’alvéole, c’est le compagnon direct de l’aviculteur. C’est un besoin qui est constant dans l’exploitation et la production d’œufs de table. Dans le sens que les étales ou grandes surfaces, les œufs sont exposés dans les boîtes ou vendus en palettes, et jusqu’à date, tout était importé. Les aviculteurs étaient assujettis aux fournisseurs extérieurs… », a indiqué le patron du groupe HPO & associés.
Pour atteindre cet objectif qui est de soutenir et de mieux encadrer la production locale des œufs, Hervé Patrick Opiangah et la SOGADA n’ont pas lésiné sur les moyens : « Nous avons formé des jeunes en Turquie. Ces derniers ont passé 4 mois d’immersion et d’apprentissage auprès de la société qui a créé les machines qui servent à la fabrication de ces alvéoles (…) Nous avons à ce jour 6 jeunes gabonais qualifiés pour l’exploitation et la maintenance », confie Hervé Patrick Opiangah dont l’ambition, à moyen terme, est de parvenir à satisfaire le besoin national avant de parvenir, in fine, à l’exportation de l’œuf et son emballage complètement produits au Gabon.
Photo de famille
Le premier bénéficiaire de ces alvéoles locales n’est autre que la SOGADA elle-même. L’entreprise dispose d’une ferme agricole répartie sur une surface à perte de vue de 108 hectares de terre à Meyang, bourgade située à 55 kilomètres de Libreville (Komo-Mondah). Elle élève plus de 50.000 poules pondeuses, un cheptel porcin d’environ 700 têtes et met sur le marché local plus de 2,200 millions d’œufs par an. Avec une telle production, la SOGADA projette de produire jusqu’à plus de 2500 alvéoles par heure. Il est à espérer que le marché gabonais pourrait connaitre très prochainement une autosuffisance alimentaire en ce qui concerne l’œuf notamment.
Un aliment de consommation courante qui a, lui aussi connu une augmentation, passant de 125 à 150 FCFA l’unité chez le détaillant. Ce qui pourrait plaire au gouvernement gabonais pour qui la lutte contre la vie chère se révèle être un véritable casse-tête chinois. Des assises aux fin s de parvenir à la réduction des prix de plusieurs produits de consommation courante notamment, se sont tenu dans tous les Chefs-lieux de provinces cette fin de semaine.
Il convient de souligner que ce projet emploie à ce jour, une trentaine de jeunes gabonais. Outre son souci de création d’emplois, les responsables de la SOGADA tiennent à préciser que ce projet est entièrement écologique. Le carton collecté à travers la capitale gabonaise qui en est la principale matière de production est recyclé sur place.
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