Crime rituel

Une fillette de deux ans éventrée à Libreville par des trafiquants d’organes humains

Une fillette de deux ans éventrée à Libreville par des trafiquants d’organes humains
Une fillette de deux ans éventrée à Libreville par des trafiquants d’organes humains © 2015 D.R./Info241

Une fillette de deux ans, Catherine Ntsame Ovono, a été éventrée mercredi dernier à Nkembo, un quartier commercial de Libreville, par un trio d’éventreurs satanistes, a-t-on appris ce vendredi de source policière. Les bourreaux de la fillette, membres d’un réseau sataniste du pouvoir Gabonais, se vantaient de ne pas faire long feu dans les filets de la justice, qui elle a été prompte à sauver ces criminels de la vindicte populaire organisée par les riverains exaspérés.

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Le chef de gang n’est autre qu’un certain Amzat, sujet béninois âgé de 26 ans et sorti de prison il y a environ deux mois qui gît présentement dans les geôles de la police judiciaire pour des raisons d’enquête. Un coup du sort, de la chance, de la bravoure, du professionnalisme et de la promptitude des chirurgiens de SOS médecins, c’est à cela que la fillette de deux ans, Catherine Ntsame, retrouvée inconsciente et presque morte dans la chambre de ses bourreaux, doit la vie.

Parmi les complices de cette infamie inhumaine du Béninois, le Gabonais Idriss Ndong Adamou (22 ans) et Phelia Andjomo Romeno (Gabonaise de 18 ans), compagne d’Amzat, sont les principaux auteurs de cet acte ignoble.

Ce vendredi matin, au chevet du lit de la petite Catherine, un ballet de va-et-vient de parents, d’autorités civiles et politiques, est observé depuis que les médecins chirurgiens ont réussi l’exploit. C’est le retour à la sérénité, le pronostic vital de la fillette n’étant plus engagé, ainsi que l’on rapporté à la famille les spécialistes de santé, tôt hier matin. Cette « quiétude » recouvrée, a permis aux proches de la victime, de revenir sur les faits en détails.

Selon une source familiale, il est précisément 15h20, dans les parvis de Nkembo, aux alentours de la maison des handicapés lorsque Nélie Ada et Richard Ovono Ondo, tous deux parents, constatent la disparition de leur enfant. Cohabitant sur une superficie d’environ 100 m2 avec des familles venues de divers horizons, dans une promiscuité sans égale.

Les bourreaux, dont Amzat, Idriss Ndong Adamou et Phelia Andjomo Romeno vont profiter de l’inattention des parents, pour extirper de la restreinte cour qu’ils ont en commun la fillette et commettre l’acte inhumain qui a consisté à la dépecer vivante, tel un gibier. Une fillette qui se serait tordue de douleurs en criant de toutes ses forces, sans que nul ne l’entende tant lesdits satanistes l’étouffaient pour ne pas attirer l’attention des voisins alors qu’ils l’éventraient à l’aide d’une arme blanche.

Lassés par les recherches dans leur périmètre d’habitation et attirés par la musique assourdissante qui sortait de la chambre de Amzat, l’oncle de la victime Laurent Thierry Odzame et quelques membres de la famille prennent la résolution de frapper à la porte d’Amzat pour en savoir davantage. Bonne intuition de la famille, à cet instant précis, puisqu’en ouvrant la porte, le maître de la chambre du crime ne tardera pas à faire peser les soupçons sur lui au regard de son attitude suspecte.

Guidée par l’instinct de curiosité inhabituel, l’une des tantes de la fillette miraculée, après plus de 2 heures de fouille soit à 17h30, va apercevoir les jambes de sa nièce, quasi inanimée, dissimulée en dessous du lit après avoir jeté un regard furtif à travers la porte de la chambre entrouverte du chef de gang et éventreur sataniste.

C’est à cet instant que voisins et membres de la famille vont user de la force pour accéder à la réduite chambre dans laquelle venait de débuter, fort heureusement sans succès, le rituel de prélèvement d’organes et de sang de la fillette de 2 ans.

Au premier regard, l’enfant, inanimée s’était déjà vue déposséder de tous ses cheveux. Le ventre, fendu, laissait entrevoir les intestins. La jambe droite, presque sectionnée laissaient beaucoup de personnes sur les lieux du crime aller de tout commentaire. « Ils ont même essayé d’arracher le sexe de l’enfant », disait la tante les larmes aux yeux.

Les présumés criminels, membres actifs d’un réseau de satanistes, spécialisé dans les crimes rituels et de sang, ont échappé de peu à la vindicte publique, grâce à l’intrépidité des forces de l’ordre.

La bande à Amzat a déclaré travailler pour certaines autorités du pays et qu’ils ne sont pas inquiets quant à l’issue de ce dépeçage d’une pauvre innocente, avançant qu’ils auraient déjà perçu, pour cet acte crapuleux, la modique somme de 300.000 F.CFA.

C’est lundi prochain que le trio de présumés assassins, sera présenté au parquet de Libreville. Pendant ce temps, tous les présents sur le lieu du « crime » espèrent que les jours de la petite Catherine Ntsame ne sont plus en danger et les résultats de l’enquête mettront fin à la psychose née chez la population.

Avec AGP

@info241.com
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