Transparence électorale au Gabon : les pistes du PSD pour une présidentielle apaisée
Le forum de la presse du Parti social démocrate (PSD, opposition modérée) a fait son retour ce jeudi à Libreville. Au menu des échanges entre le leader du PSD Pierre Claver Maganga Moussavou et la presse gabonaise, le bilan des travaux de la 1ère édition des universités du parti à Mouila (Ngounié), la transparence électorale au Gabon, la provincialisation et les sujets d’actualités.
Tout d’abord, Maganga Moussavou a rappelé que la première édition des universités du PSD à Mouila avait pour objectif de réunir les cadres dudit parti autour de leur leader pour des échanges sur les grandes problématiques sociales. L’idée est de former aussi les cadres pour une meilleure continuité et le bon fonctionnement du parti. Autre sujet abordé au cours de ce forum de la presse, les travaux effectués au Conseil national de la démocratie (CND).
La vice-présidente du PSD, Albertine Maganga Moussavou par ailleurs députée à l’Assemblée nationale, a rappelé le rôle que joue le Conseil national de la démocratie dans le processus électoral. Avant d’énumérer quelques suggestions pour une meilleure transparence électorale en vue, de la future échéance électorale notamment la présidentielle. Sur le fonctionnement du Conseil gabonais des élections (CGE), le PSD suggère la co-présidence majorité-opposition. Pour elle, le CND et le CGE doivent travailler ensemble.
« Le scénario des élections doit se faire sur la transmission des résultats simultanément au CND et au CGE », a laissé entendre la vice-présidente du PSD. Autre suggestion, l’installation des urnes sous des tentes. Concernant le vote lui- même, le PSD propose qu’il devienne obligatoire et que les opérations de vote devraient commencer à 7h30 pour s’achever à 16h pour éviter les fraudes à la tombée de la nuit.
Les questions d’actualités n’ont pas laissé insensibles le leader du PSD notamment la santé avec la Covid-19. Pierre Claver Maganga Moussavou recommande et conseille vivement le gouvernement de revenir sur la situation d’avant : la gratuité du test PCR.
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