Ali Bongo de nouveau en grève de la faim : les réactions mitigées des internautes gabonais
L’annonce ce dimanche de la seconde grève de la faim de l’ancien président gabonais Ali Bongo renversé par l’armée, visant à réclamer la libération de son épouse et de son fils de la prison, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Elle a même suscité une vague de réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Si certains expriment de l’indifférence, d’autres affichent une ironie mordante, voire une hostilité manifeste. La rédaction d’Info241 vous fait l’économie des réactions des abonnés de notre page Facebook.
Un scepticisme généralisé
Nombreux sont ceux qui doutent de l’impact réel de cette grève de la faim, estimant que cette initiative ne changera rien à la situation politique et judiciaire de l’ancien président. Certains internautes jugent qu’il s’agit d’un non-événement, à l’image de Dominique Oyone qui commente : « Un non-événement. »
D’autres pointent du doigt la situation économique et sociale du pays, minimisant l’importance de cette annonce. Nkoulou Laurent Javic ironise : « En quoi ça concerne les Gabonais qui subissent des coupures de courant matin, midi et soir, sans parler du chômage ? »
Un flot de sarcasmes et de critiques
Loin d’inspirer de la compassion, la démarche d’Ali Bongo a généré une avalanche de moqueries. Plusieurs internautes suggèrent qu’il devrait simplement rejoindre sa famille en prison. Raoul Samir Eyi Ndo commente : « Mais qu’il aille les retrouver là-bas, n’est-ce pas que le mariage c’est pour le meilleur et pour le pire ? »
D’autres vont encore plus loin dans la provocation, comme Syr Jeans qui lâche : « Si tu peux mourir une bonne fois, ce n’est pas mauvais… » ou encore Mabenga Jerry Paul qui assène : « Il attend quoi pour mourir ? »
Quelques rares voix modérées
Dans cette marée de sarcasmes, certains internautes adoptent un ton plus mesuré. Patrick Afene estime qu’il est temps de tourner la page et fait confiance aux autorités pour résoudre la situation : « Je pense qu’il faille faire table rase du passé. Notre fils, notre frère, notre père, le Président, va trouver une solution à ce dilemme. »
Melissa Messani, quant à elle, souligne l’aspect humain de la démarche : « C’est bien, Ali. Un homme se bat pour sa famille. »
Un symbole d’une ère révolue ?
Si la grève de la faim d’Ali Bongo avait pour but d’émouvoir l’opinion publique gabonaise, les réactions démontrent un désintérêt flagrant, voire une rancune tenace envers l’ancien chef de l’État. Loin de susciter l’adhésion, cette initiative semble avoir renforcé l’image d’un homme coupé des réalités d’un pays qui tente de tourner la page. Reste à savoir si cette action trouvera un écho auprès des autorités en place ou si elle restera, pour beaucoup, une simple anecdote politique de plus.
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