Transition : le gouvernement remanié pour l’entrée de Laurence Ndong à la Communication
Moins de 24h après la formation du gouvernement de transition au Gabon samedi, voici qu’intervient un premier remaniement. Ainsi, l’activiste de la diaspora Laurence Ndong fait son entrée en qualité de ministre de la Communication et des NTIC. Une nomination qui ne va pas sans soulever un tollé car l’activiste est accusée d’être d’origine camerounaise par ses nombreux détracteurs. Le gouvernement passe ainsi de 26 à 27 membres.
C’est officiel, Laurence Ndong sera bien du gouvernement gabonais de transition. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche le Premier ministre Raymond Ndong Sima dans une vidéo réalisée dans les locaux de la Primature à Libreville. La nouvelle entrante hérite du portefeuille de la Communication qu’occupait encore hier le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI.
Le communiqué de la Primature
« Par décret du président de la transition en date de ce jour et sur proposition du Premier ministre chef du gouvernement, le gouvernement de la transition est réaménagé ainsi qu’il suit », a annoncé Raymond Ndong Sima. Ainsi, le numero 3 du gouvernement Paul-Marie Gondjout en charge de la Justice, perd le droit d’être le porte-parole du gouvernement.
Il est remplacé dans cette tâche par l’activiste vivant jusque là en France Laurence Ndong. Elle hérite ainsi du portefeuille ministériel des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Son ancien titulaire, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi est désormais relégué à n’être qu’un simple ministre délégué à la Présidence de la République, porte-parole du CTRI. Un remaniement spécial pour caser la nouvelle ministre par ailleurs ancien soutien d’Ali Bongo au sein de l’UFPDG en France jusqu’en 2016.
Un extrait de la Charte de la transition
Sauf que pour faire partie du gouvernement, il faut être gabonais d’origine. Une condition que ne remplirait aucunement Laurence Ndong Mbazogo épouse Ndong, selon ses détracteurs. Ceux-ci dont le journaliste en exil Jonas Moulenda, affirment qu’elle est bien née de père et de mère camerounais. Une violation de la charte de la transition en son article 44 que devrait clarifier les nouvelles autorités gabonaises qui ont déjà maille à partir avec la nomination aux Mines du sulfureux Hervé Patrick Opiangah.
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