Elections apaisées : la concertation de la classe politique gabonaise s’ouvrira ce 13 février

Après plus d’un mois de suspens et vives adhésions à cette incitative pour sauver la démocratie électorale gabonaise, Ali Bongo a enfin décidé de fixer une date pour se concerter avec l’opposition notamment sur les conditions d’une présidentielle transparente et apaisée. Une échéance tant attendue par la classe politique qui a enfin trouvé réponse lors du conclave gouvernemental convoqué hier matin au palais présidentiel de Libreville.

« Fidèle à son engagement de promouvoir la paix et l’état de droit démocratique, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a informé le Conseil des Ministres de sa décision de convier la classe politique à une concertation à compter du 13 février prochain », martèle le communiqué final des travaux. « Cette rencontre devrait permettre d’établir les conditions de l’organisation de consultations électorales apaisées », précise le conseil des ministres.

Une bonne nouvelle pour l’opposition gabonaise qui avait depuis un an appelé à reformer le système électoral actuel pour plus de transparence. Reste à connaitre les concessions que pourraient s’autoriser à concéder le pouvoir gabonais à son opposition pour parvenir à des scrutins électoraux apaisés et dont les résultats seraient enfin acceptés de tous. Une issue que n’a jamais connu le pays en 63 ans d’indépendance et de 10 présidentielles qui finissent en arrestations et vives contestations post-électorales.