Maganga Moussavou alerte les autorités gabonaises sur la situation déplorable du pays
C’est à bâton rompu que l’ancien vice-président de la République et président du Parti social et démocrate (PSD, opposition modérée) Pierre Claver Maganga Moussavou a tenu à échanger ce mercredi à Libreville avec les hommes et femmes des médias au détour d’un tout premier forum de la presse. Les sujets abordés ont porté sur l’éducation, la santé et les infrastructures routières.
« Je me demande si l’absence de routes dans notre pays ne participe pas à l’idée que ce pays ne peut pas ou ne doit pas connaître le développement », a déclaré l’ancien collaborateur d’Ali Bongo. Sur la question de la route au Gabon, l’opposant a rappelé son mauvais état à Libreville comme à l’intérieur du pays tout en citant des exemples.
Un instantané de l’échange avec la presse
« Il faut réagir et marteler qu’il y a un problème. Cela va faire prendre conscience au pouvoir », pense ce leader politique. Concernant l’éducation, l’ancien vice-président de la République a dénoncé, les mauvaises conditions d’apprentissage dans les universités et établissements publics du pays. Il s’est toutefois interrogé à haute voix sur les raisons pour lesquelles les cours au supérieur ne débutent plus en début du mois d’octobre malgré l’absence des grèves et autres mouvement d’humeur.
Selon Pierre Claver Maganga Moussavou, « il y a un problème de comportement, de prise de conscience. Au niveau des universités, nos étudiants sont en décalage par rapport à d’autre étudiants ». Quand à la santé notamment la Covid-19 et la campagne de vaccination mise en place par le gouvernement, le leader de l’opposition reste sceptique. « Nous sommes tous dans le trouble, les réseaux sociaux nous mettent dans le trouble », selon lui.
Il suggère entre autres au gouvernement de faire appel aux scientifiques, aux gabonais formés pour confirmer de l’efficacité des vaccins et faire taire toutes ces rumeurs sur les vaccins et la vaccination. « Je suis l’un de ceux que le gouvernement écoute. Ce que je dit c’est pour alerter ceux qui ont la charge de gouverner », a-t-il prétendu. Ce premier forum de la presse, une idée du responsable du PSD a pris fin sur la phase de discussion avec les journalistes présents. Le rendez-vous a été pris pour le mois prochain.
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