Après un mois de tournoi captivant de Coupe d’Afrique des nations qui a mis en lumière certains les meilleurs talents africains du football, le Sénégal a émergé et les paris en ligne sur https://22bet.com.sn/mobile/ ont explosé. Cependant, le mois ne s’est pas terminé sans incidents, dont certains resteront à jamais gravés dans l’histoire du football africain. Parmi eux, les huit morts du stade d’Olembé.
L’encombrement des spectateurs et une porte ouverte au mauvais moment ont entraîné la mort de huit personnes, dont un enfant de six ans, le jour de Cameroun-Comores, plongeant la Coupe des Nations 2021 dans le deuil et soulignant tragiquement des problèmes d’organisation, illustrée de manière moins dramatique par la nécessité de déplacer deux matches en raison de l’état du terrain au stade de Douala.
Après une frayeur provoquée par des coups de feu à Buea (sud-ouest) au début de la compétition, il n’y a eu aucun problème de sécurité dans ce pays confronté à deux conflits, avec les séparatistes anglophones (ouest) et les jihadistes de Boko Haram (nord).
Plus beau jeu
"Nous avons vu de très bons matchs", a déclaré l’ancien capitaine du Cameroun Rigobert Song. La compétition a été illuminée par des matchs vraiment passionnants, comme Gabon-Maroc (2-2), Comores-Ghana (3-2), Egypte-Maroc (2-1) et Sénégal-Burkina-Faso (3-1) , mais la finale Sénégal-Egypte (0-0, 4-2 aux tirs au but) s’est soldée par une triste impasse, comme c’est trop souvent le cas : c’était la cinquième fois en 11 éditions que la finale se terminait sur un 0-0.
Le Sénégal, enfin !
Après deux finales perdues (2002, 2019), les "Lions de la Teranga" sont enfin champions d’Afrique. Équipe la plus régulière de ces quatre dernières années, finaliste de l’édition précédente, championne du monde en 2018, elle couronne le travail du sélectionneur Aliou Cissé, sur le banc depuis près de sept ans, et de sa volée de stars : le gardien Edouard Mendy, le défenseur Kalidou. Koulibaly et le meilleur joueur du tournoi, l’attaquant Sadio Mané.
Des débutants impressionnants
Les Comores ont montré qu’effectivement, il n’y a pas de minos dans le football. Pour leur première apparition à ce niveau, les Comores ont franchi le premier tour, même si leur huitième de finale a été entaché par l’absence d’un gardien, un blessé et deux autres touchés par le Covid-19. La Gambie a fait encore mieux en atteignant les quarts de finale, menée par l’entraîneur belge Tom Saintfiet et l’attaquant de Bologne Musa Barrow.
La Guinée équatoriale avait déjà disputé deux tournois de la Coupe d’Afrique des Nations, qu’elle a accueillis (seul puis avec le Gabon). Ils se sont qualifiés pour la première fois sur le terrain et ont brillé jusqu’aux quarts de finale, portés par leur milieu de terrain polyvalent Iban Salvador Edu, l’homme aux cheveux roses, le « Gattuso de Malabo ».
Le but du tournoi a été inscrit par le Malawite Gabadinho Mhango, d’un tir de plus de 40 mètres avec une trajectoire incroyable, en huitièmes de finale contre le Maroc. Cela n’a pas empêché une défaite 2-1, mais cela a mis les "Lions de l’Atlas" sur leur chemin.
Le capitaine du Cameroun, Vincent Aboubakar, ne se consolera pas de son titre de meilleur buteur. Avec huit buts, il égale Laurent Pokou de Côte d’Ivoire (1970) et n’est qu’à un seul derrière le record de Pierre Ndaye Mulamba du Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) (neuf buts en 1974).
Le fiasco des "favoris"
L’Algérie, championne en titre et favorite pour remporter le tournoi, a terminé dernière de son groupe avec un seul but, alors qu’elle était menée 3-0 contre la Côte d’Ivoire.
Le Ghana, qui est un habitué du dernier carré, a également quitté la compétition au premier tour après que le capitaine Andre Ayew ait reçu un carton rouge.
La percée des coachs "locaux"
Aliou Cissé, le roi d’Afrique, mais aussi Kamou Malo du Burkina Faso, quatrième avec ses Etalons, et Mohamed Magassouba avec le Mali, ont mis en avant le travail des entraîneurs "locaux". Il y avait 16 entraîneurs sur 24 à la CAN, un record.
Mané-Salah, la revanche
Le football africain ne dormira pas longtemps. Tous les barrages pour la Coupe du monde en 2022 étaient là, sauf pour la RDC, qui affrontera le Maroc. Le match est toujours Sénégal-Egypte, une revanche de la finale, un nouveau duel Sadio Mané-Mohamed Salah.
@info241.com