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Justice

Le tueur cocufié de Nkoltang condamné à vie pour avoir décapité la fillette de sa compagne

Le tueur cocufié de Nkoltang condamné à vie pour avoir décapité la fillette de sa compagne
Claude Emery Massandé et son avocat, lors de l’audience de ce jeudi à Libreville © 2022 D.R./Info241

Quel esprit criminel habite dans la tête de Claude Emery Massandé ? C’est la question qui a longuement taraudé jeudi, la première session criminelle de l’année du tribunal de Libreville. En effet, ce gabonais de 69 ans s’était rendu coupable de l’assassinat de la fillette de 4 ans de sa concubine à Nkoltang, à une vingtaine de kilomètres de la capitale gabonaise. Ne semblant toujours pas regretter son crime même 9 ans après les faits, il a été condamné par le tribunal à la réclusion criminelle à perpétuité. Un crime odieux qui serait en réalité un « crime de sang », selon l’ONG SACRI International.

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La justice gabonaise a tranché dans le procès pour meurtre odieux de la petite Cathérine Eko Mvoume Fouta, âgée tout juste de 4 ans. Son assassin, Claude Emery Massande, ivre de jalousie et en colère contre la mère qu’il accusait d’infidélité, a tout bonnement décidé de se « venger » en tuant de sang froid la fillette. Un crime pour lequel la cour a été, à son tour, sans pitié en le condamnant à la peine capitale.

Des faits macabres

Les faits remontent au 27 octobre 2013. Ce jour-là, Claude Emery Massandé âgé de 60 ans alors, et se croyant cocufié, débarque chez sa concubine avec qui ils vivaient chacun dans son domicile. N’ayant pas trouvé la concernée dans sa maison, il décide d’embarquer la plus jeune des 5 enfants de sa compagne. La suite des faits, c’est Massandé qui le racontera à l’audience jeudi.

« C’est alors que j’ai d’abord pris la petite avant de l’emmener chez moi, comme je le fais d’habitude. Je lui ai donné à manger, ensuite je suis allé dans ma chambre, j’ai pris mon couteau de chasse, je l’ai amené dehors. Je l’ai étalée, en plaquant sa tête au sol, que j’ai appuyé fort avec mon pied droit. L’enfant pleurait. Et d’un coup sec, j’ai coupé son cou », detaillera-t-il sans le moindre remord devant la cour.

Le mobile trouble

Interrogé sur les raisons de son crime, le tueur cocufié dira que « C’était pour me venger de sa mère. Ce n’est pas l’enfant que je voulais tuer. Je souhaitais en finir avec la mère. Si elle était présente ce jour-là, c’est elle qui devait encaisser. Mais elle a eu la chance ». Et pour cause, l’homme jaloux soupçonnait la mère de la fillette d’entretenir une liaison avec un homme présenté comme étant son frère.

Il faut dire que selon l’ONG SACRI International qui lutte contre les crimes rituels, le mobile de ce crime odieux serait tout autre. Massandé serait en fait un criminel rituel. Il aurait reconnu avoir reçu la somme de 300 000 FCFA lors de ses premières auditions pour ce crime. On ne saura donc jamais le fin mot de l’assassinat de la petite Cathérine.

@info241.com
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