L’appel des Akébés, la diatribe incendiaire de Frédéric Ntera Etoua contre Alexandre Barro Chambrier
La guerre des clans au PDG (Parti démocratique Gabonais, au pouvoir) bat son plein dans le 4e arrondissement de Libreville. Frédéric Ntera Etoua, se présentant comme le conseiller politique et avocat patenté du mandat présidentiel d’Ali Bongo, a fustigé de manière virulente le 18 juillet dernier à Awendjé, dans une déclaration dite des ’’Akébés’’, la posture du député Alexandre Barro Chambrier.
En taxant de haute trahison au distingué camarade Ali Bongo, la prise de parole, du leader des frondeurs députés PDG, Alexandre Barro Chambrier suite à la la création du nouveau groupement dénommé « Héritage et modernité » pour disait-il, renforcer la démocratie interne et sauver leur parti d’un naufrage politique.
Certains analystes de l’action politique au Gabon pensaient que les eaux troubles au sein du PDG, parti au pouvoir depuis 1967 au Gabon avaient été modérées par la prise de parole d’Ali Bongo, son chef de file débouté, bien qu’incongrue (réunion tenue au palais présidentiel en lieu et place du siège du parti, largement médiatisé par les médias publics), du fait du tout nouveau groupement dénommé « Héritage et modernité » sous le leadership de l’honorable député Alexandre Barro Chambrier.
Plusieurs cadres de ce parti étaient monté au créneau pour exiger une unité du parti et d’un appel au dialogue interne et non externe. Pour reprendre le dicton populaire, ’’on lave le linge sale en famille’’. Sans compter et modérer sur l’impertinence, la virulence personnifiée manifestée à travers, la sortie publique, de Frédéric Ntera Etoua, conseiller politique d’Ali Bongo qui a remis du feu au poudre. Son propos à charge contre le scintillant docteur agrégé en sciences économique, le député PDG, Alexandre Barro Chambrier va certainement relancer cette fronde interne, qui semblait diluée.
Les lecteurs se souviennent que les objectifs déclinés publiquement par le collectif des cadres du PDG regroupé dans le mouvement frondeur « Héritage et modernité » furent entres autres, « la promotion et le renforcement de la démocratie interne au sein de notre parti...condition essentielle du succès de notre œuvre commune : le Plan Stratégique Gabon Émergent dont les déterminants, les fondements et les axes stratégiques doivent être délibérés de façon collective, dans un esprit résolument démocratique, afin de les mutualiser et d’en favoriser l’appropriation" avait indiqué, M. Barro Chambrier tout en relevant plusieurs dysfonctionnements observés y compris dans la gestion de l’Etat. »
Tout en brossant le bilan qui selon lui est plus qu’élogieux, sans preuves patentes de ce qu’il avance dans ses louanges de cour royal, pour M. Ntera Etoua, cette prise de parole très critique voire vindicative du député Alexandre Barro Chambrier est « une trahison politique contre la hiérarchie du PDG, son mépris aux prescriptions du distingué camarade président, son obstination de formalisation d’une rébellion ouverte au sein du PDG constituent, entre autres, des prémices d’une volonté délibérée de banalisation des valeurs fondamentales du parti : dialogue, tolérance et paix. »
Face à ce constat, celui qui se présente comme le conseiller politique d’Ali Bongo propose des sanctions radicales et pas des moindres actées dans cet ’’appel des Akébés’’. Elles se résument en quelques résolutions que M. Frédéric Ntera Etoua juge ’’nécessaires et urgentes’’ suivantes : « dissolution du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG dont l’existence semble une source de foisonnement de doutes et de dérives avérées contre l’Unité et la Cohésion du Parti ; exclusion du compatriote Alexandre Barro Chambrier du PDG et de toutes les instances politiques apparentées ; suspension de leurs fonctions au sein du parti pour complaisance et inaction paralysante avérée des délégués provinciaux de l’Estuaire et communal de Libreville. Suspension définitive du responsable de la Commission de discipline du parti. »
Nous vous livrons dans les lignes qui suivent, un discours satirique du "détesté’’ Barro Chambrier’’ bondé de contrevérité, d’affirmations purement chimériques, sur la bonne gouvernance, la liberté d’expression, sur la prétendue élection démocratique d’Ali Bongo, son astreint à une obligation de résultats pour le meilleur essor du peuple Gabonais. Bref, un ramassis de propos dithyrambiques, la politique à sens unique made in Gabon. Discours, purement dogmatique et fin calculateur à la gloire du "distingué camarade’’, Ali Bongo. Ce dernier ayant un bilan ’’très parfait’’, plus que reluisant pour ses ménestrels. Mais, curieusement, dont la majeure partie du peuple gabonais ne l’atteste.
A en croire la fracture sociale grandissante, le quotidien de pauvreté et misérable des Gabonais. N’arrivant plus à joindre les deux bouts. N’arrivant plus à se soigner correctement. Les grèves à répétition au sein de toutes les administrations publiques gabonaises. La suspension récente des cours à l’UOB, grève des enseignants chercheurs faute de leurs primes de chercheurs. Les entreprises privées impayées, tous ces quelques éléments sus-indiqués ne laissent guère entrevoir une prétendue réussite d’un mandat présidentiel. Ce dernier étant ponctué des projets festifs purement médiatiques. Et par un foison de maquettes hautes définitions, sans réalisations concrètes sur le terrain en sept ans.
DECLARATION DES AKEBESCamarades militantes et militants du Parti Démocratique Gabonais,Mesdames et Messieurs,Chers parents, mes frères et sœurs de cœur et de raison, peuples du Gabon venus du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Ivindo, du Woleu-Ntem, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Maritime et des Confins de notre Belle Estuaire,Chers Compatriotes,Je suis profondément heureux de la présente rencontre qui entre nous-mêmes constitue le mode opératoire traditionnel du partage de nos joies et, parfois, de nos difficultés. En prenant la parole, ici et maintenant, devant vous, je voudrais m’acquitter d’un Devoir ; celui de remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont initié ces instants et de rendre hommage à tous pour la mobilisation spontanée justifiant notre présence massive en ces lieux historiques du Centre Social d’AKEBE.Oui, comme nous l’ont enseigné nos ancêtres ; il y a des situations, des circonstances, certains événements qui en appellent non seulement aux questionnements les plus légitimes mais à l’élaboration vigoureuse des résolutions collectives visant, naturellement, à endiguer un Mal qui se sent et qui se voit comme une réelle menace pour notre communauté.Chers parents, au lendemain de la perte cruelle de notre père Omar Bongo Ondimba, Nous peuples des Akébés avions appelé de tous nos vœux à la pérennité des valeurs chères à notre patriarches : la paix, la cohésion sociale et l’unité nationale. Mieux, Nous avions librement porté notre dévolu, par un vote objectif, en la personne d’Ali Bongo Ondimba pour conduire encore plus loin notre beau paye le Gabon sur le chemin du développement.Depuis l’avènement d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, les changements d’envergures se voient clairement sous nos yeux. Les grands chantiers de nos routes bitumées de Libreville vers le Sud, vers l’Ogooué-Ivindo, vers l’Est ; la construction des grands hôpitaux ultra modernes à Libreville, Owendo, Akanda et partout ailleurs. L’amélioration et l’extension significative des réseaux de distribution d’Electricité et d’Eau à l’Estuaire, dans l’Ogooué-Maritime, au Woleu-Ntem et sur d’autres sites. La qualité de fourniture du téléphone et de la télévision est de loin la plus fiable de notre sous-région de la CEMAC.Du point de vue de l’espace de nos libertés, le Gabon est encore et toujours le pays en Afrique où tout se dit, la presse se permet d’écrire, d’annoncer et de diffuser le menu de son information sans crainte. Nos Institutions sont crédibles, stables et véritablement au service de la République et des citoyens Gabonais. Le terrain social est celui qui aura grandement marqué les esprits des Gabonaises et Gabonais depuis l’ère Ali Bongo Ondimba.Dès 2010, les Allocations Familiales ont été augmentées, la bourse des Etudiants a été élevée et payée en toute sécurité, le déploiement de la CNAMGS est résolument au service de vies des Enfants, des Mères et Pères de familles sans revenus et de catégories modestes de notre pays. Globalement, la communauté nationale convient de reconnaître qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas un patriarche au pouvoir.Ali Bongo Ondimba est un président démocratiquement élu sur la base d’un projet politique, économique et social pour le Gabon. Ali Bongo Ondimba est un chef d’Etat qui a un agenda de charges très clair et suffisamment décliné par le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). Ali Bongo Ondimba est un leader qui se sait astreint à une obligation de résultats pour le meilleur essor du peuple Gabonais. Le temps de travail est donc très précieux pour notre président.Comme nous le savons tous, malgré la crise liée à la baisse du prix du pétrole, le Président Ali Bongo Ondimba est l’unique en Afrique sinon le seul Chef d’Etat au monde résolument engagé sur le terrain des réformes porteuses pour son Peuple. Il tient la route sur le financement de la réalisation des grands chantiers infra-structurels sur l’ensemble du territoire national. Le président Ali Bongo Ondimba réalise l’inédit là où de nombreuses Nations ont échoué. Ali Bongo Ondimba fait preuve de maestria politique là où de nombreuses économies des pays Européens enflamment les incertitudes de leurs citoyens.Malgré la mauvaise conjoncture économique, les partenaires du Gabon louent unanimement le Leadership politique du Président Bongo Ondimba auréolé par la célérité de sa bonne gouvernance qui se caractérise une politique sociale palpable en mouvement et doublée d’exemplarité inédite au Gabon depuis les années 80 par l’affectation d’énormes ressources publiques pour l’investissement sur le capital humain, à travers l’augmentation des revenus des Agents publics, l’effectivité des activités génératrices de revenus (AGR), le projet GRAINE, le pilotage des chantiers de la CAN.L’effectivité de la Nouvelle grille des salaires dans la Fonction Publique, dès ce mois de Juillet 2015, constitue la preuve de l’attachement du président Ali Bongo Ondimba pour les espérances de nos foyers. Le Président a instruit son Gouvernement à l’impérieuse urgence de porter un regard accru sur le contrôle des prix des denrées et produits de consommation courante.Au total, le Gabon est un pays bien. Un Etat correct et crédible. Une Nation Forte et solidaire. Bref.Ce rappel sur les performances louables de la conduite des Affaires publiques chez Nous est loin de paraître complaisant.Tous ces bons et encourageants résultats sociaux et économiques bénéfiques, maintenant et pour l’avenir, pour le Peuple Gabonais, ne sont pas le fruit d’une improvisation. Il faut, au crédit des qualités de Grand Homme d’Etat qu’est le Président Ali Bongo Ondimba, associer l’abnégation au travail et le dévouement infaillible des proches Collaborateurs du Chef de l’Etat dont les nuits de sommeil, les instants de repos sont rares dans le pugilat de la concrétisation de l’Avenir en Confiance. Aussi, nous disons merci au discernement et à la patience du Grand Peuple Bantou du Gabon ainsi que son appui et son soutien indéfectible à l’œuvre de construction nationale de notre Président.Le creuset de la conjugaison des atouts et talents de cette embellie enviable du Gabon demeure, Bel et Bien, le Parti Démocratique Gabonais ; le PDG. Le PDG est le prestigieux héritage que nous a légué notre Papa feu Omar Bongo Ondimba. Cet héritage est inaliénable. C’est ici dans les AKEBES que le PDG se sent fièrement dans l’un des ses fiefs les plus sûrs du Gabon.Depuis un beau matin du samedi 27 Juin 2015, il se trouve extraordinairement que notre PDG se soit doté, à notre insu à tous, d’une Cour Martiale décrétée, à la hussarde, par sa Célébrissime, Son Altesse Alexandre Barro Chambrier. Alexandre est le Fils à Papa Eloi. Alexandre Barro Chambrier est une création politique inachevée par le PDG, investi par notre Distingué Camarade, élu mécaniquement député sur un 2ème siège du 4ème Arrondissement de la commune de Libreville où ce petit récalcitrant inconsolable ne compte ni parents ni intérêts économiques ni femmes ni enfant.Un petit Café au Lait qui n’a aucune filiation concrète et aucun lien avec notre siège électoral. Une circonscription politique que nous aimons à décrire comme la partie des Peuples du Continent de notre Arrondissement que le cynisme enivrant de son géniteur stigmatise comme les Anongomas. En réalités ; les étrangers envahisseurs.Nous, dans nos Akébés, nous connaissons un Alexandre Barro Chambrier timide, timoré, chancelant de doutes personnels, titubant de désespérances carriéristes irréversibles, un bébé politique sans horizon certain. Bizarrement, le professeur Alexandre Barro Chambrier est le rare Gabonais demeuré myope, incapable de voir le grand Aggiornamento, le vent du bonheur et de la Paix que le Moteur Ali Bongo Ondimba distille pour le grand bien du vrai Peuple des terroirs, les villages, les quartiers et villes du Gabon de nos cœurs.En fulminant d’une grossière masturbation intellectuelle sous le couvert d’un groupuscule estampillé : Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier se targue d’étalage au grand jour d’un procès en règle contre les transformations positives et visibles de notre société. Il ose noircir la mise en œuvre du PGSE. Il diabolise l’Avenir en Confiance.Il désacralise laborieusement le leadership politique naturel du chef de l’Etat. Alexandre Barro Chambrier est clairement opposé à la vision du développement intégral et durable du Gabon prônée par le président Ali Bongo Ondimba . Alexandre Barro Chambrier empoisonne le PDG de l’intérieur. Alexandre Barro Chambrier a clairement fait allégeance aux Forces du mal. Il a noué une alliance avec les ennemis du progrès du Gabon.Nous constatons avec le plus grand regret la démagogie d’un compatriote qui se prend pour le centre du monde de nos élites intellectuelles dont la vocation à minimiser les talents du reste des Gabonais le place résolument au premières loges des Gens Hautains d’OSSENGUE. Comment imaginer qu’un élu national d’un Parti de Gouvernement puisse se dresser littéralement contre la volonté politique de son Chef Politique, dès lors que les résultats de l’action collective ne l’offrent plus le monopole de ses intérêts égoïstes ou de la préservation de ses privilèges égocentriques et moribonds ?Le petit jeu d’Alexandre Barro Chambrier contre notre PDG et le Distingué Camarade ne peut nous laisser dans l’indifférence. D’autant ce député particulier décline ostensiblement son opposition au droit d’accès aux soins médicaux des autres Gabonais, il refuse l’accès des Gabonais aux moyens de transports fiables et modernes à 100 frs Cfa, Chambrier est contre l’augmentation des revenus de nos ménages. Au total ce député qui utilise le PDG à de fins déviationnistes et de complots permanent, s’érige comme l’ennemi du mieux essor de la communauté nationale.Usant des moyens pompeusement populistes, ce Fils a Papa feint de nous dire l’ampleur de son vandalisme financier au Ministère du Pétrole, raison de son éviction du Gouvernement.Alexandre Barro Chambrier ne représente rien et ne vaut rien politiquement sans ou hors du PDG. Il faut qu’il s’en aille ailleurs, impressionner les naïfs.Nous constatons encore avec le plus grand regret d’avoir placer la confiance du PDG à un individu qui a une idée très minuscule de la géographie de notre territoire national et qui s’adonne à l’exhibitionnisme ambulant d’un exégète en Economie alors que les limites de son rendement aux plan administratif et politique n’ont pour seul prouesse que sa forte propension à la vie facile au détournement de l’argent du contribuable Gabonais.Installer les divisions au sein de notre Parti de masse à l’orée des échéances électorales importantes, sous l’alibi d’un pseudo courant de pensée dont le leitmotiv en sourdine porte véritablement à une rivalité à la candidature naturelle du PDG à la future présidentielle. Extérioriser sur la place publique des imaginaires contradictions du PDG dans le seul but de s’attirer la sympathie de l’opposition et démolir, le moment venu, l’architecture des acquis du Parti.Le complot du 27 Juin dernier est comme une parfaite reproduction du complot de Chambrier père contre le jeune ministre des affaires étrangères en 1991, par la fabrication d’une loi taillée sur mesure contre les propres intérêts du PDG ;La trahison politique d’Alexandre Barro Chambrier contre la hiérarchie du PDG, son mépris aux prescriptions du distingué camarade président, son obstination de formalisation d’une rébellion ouverte au sein du PDG constituent, entre autres, des prémices d’une volonté délibérée de banalisation des valeurs fondamentales du Parti : Dialogue, Tolérance et Paix.Notant et considérant la crédibilité des penchants de rapprochement d’Alexandre Barro Chambrier avec l’opposition au PDG dont les retrouvailles vampireuses à OSSENGUE se multiplient jour après jour.Nous Militantes, Militants et sympathisants du PDG lançons solennellement l’Appel des AKEBES au Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba et au Secrétariat Exécutif dans l’intérêt de la préservation de la crédibilité et du prestige de notre Parti Démocratique Gabonais.Cet Appel des AKEBES se résume en quelques demandes de résolutions nécessaires et urgentes suivantes :• Dissolution du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG dont l’existence semble une source de foisonnement de doutes et de dérives avérées contre l’Unité et la Cohésion du Parti ;• Exclusion du compatriote Alexandre Barro Chambrier du PDG et de toutes les instances politiques apparentées ;• Suspension de leurs fonctions au sein du parti pour complaisance et inaction paralysante avérée des délégués provinciaux de l’Estuaire et Communal de Libreville ;• Suspension définitive du responsable de la Commission de discipline du Parti ;Par ailleurs, mus par notre attachement aux valeurs républicaines et épris par notre loyauté citoyenne pour la vitalité de notre démocratie ainsi que la crédibilité des Institutions Constitutionnelles chères à la République Gabonaise, nous supplions officiellement le président de la République, chef de l’Etat de procéder à la dissolution de l’Assemblée Nationale dont les membres actuels semblent plus enclins à leurs propres intérêts qu’à la défense de ceux du Peuple Gabonais.Nous en appelons aussi à la générosité des Partenaires du Gabon pour soutenir notre démarche qui est une solution, parmi tant d’autres, au refus de la communauté nationale à voir un Parlement entier à s’ériger en un Parti politique diffus et informel, dont les motivations inavouées sont sources des incertitudes inimaginables pour la Souveraineté du Gabon.Une Pétition Nationale aux fins sus-indiquées en sera diffusée dans les quelques heures.Fait à AKEBE le samedi 18 Juillet 2015Frédéric Ntera Etoua
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