Booué : Ivre de jalousie, un congolais tue sa compagne gabonaise et simule un crime rituel
Une gabonaise de 35 ans a vu son corps mutilé par son compagnon de nationalité congolaise qu’elle venait de larguer. Mécontent de la situation, l’amant criminel aurait porté pas moins de 37 coups de couteau à la victime retrouvée ce lundi dans de la végétation près de Boué (Ogooué-Ivindo). Pour tenter de maquiller son crime, il a sectionné les seins de victime qui aura au préalable violé pour faire croire à un crime rituel.
Mayala Kawanda (49 ans) est un véritable montre au sang froid. En froid avec sa compagne gabonaise, Judith Effire Ndong (35 ans), avec qui il vivait depuis 13 ans, l’homme n’aurait pas digéré la séparation amiable que lui proposait celle-ci. C’est d’ailleurs en raison de sa jalousie maladive que le couple battait de l’aile. Une jalousie qui le poussera à commettre l’irréparable vendredi 31 mai.
Le corps sans vie de la victime retrouvée dans de la végétation
Selon plusieurs sources, Judith Effire Ndong n’était plus véritablement en couple avec Mayala Kawanda avec qui elle avait déjà 3 enfants. Le 31 mai, une énième dispute éclatera entre les deux tourtereaux après que la jeune femme soit sortie avec des amis. Le lendemain la victime empruntera une moto. Sur le chemin, elle croisera son compagnon qui l’intimera l’ordre de descendre de ce véhicule pour une simple explication. Ce sera la dernière fois qu’elle sera vue vivante.
Le lendemain, dimanche 2 juin, Mayala Kawanda se rend au village de la mère de la victime pour y laisser les enfants du couple. Questionné sur l’absence de leur fille, il niera l’avoir vu depuis 24h. Puis accuse finalement le conducteur de la moto de la mort de sa dulcinée. La brigade de gendarmerie de Booué saisie, l’amant-tueur ne tardera pas à passer aux aveux. Il a ainsi avoué l’odieux crime dans les moindres détails.
Au cours de cette dispute, il aurait avoué avoir assené dans la soirée du 1er juin, pas moins de 37 coups de couteau dont le plus mortel a été porté au niveau du cœur. Une scène de crime attestant que le congolais avant de donner la mort, a pris soin de violer la victime. Puis, pour brouiller les pistes, il aurait entrepris de jeter le corps dénudé de la victime dans une falaise après avoir pris soin de lui sectionner le bout des seins. Un crime qui lui a ouvert les portes du pénitencier de Makokou où il a été placé sous mandat de dépôt la semaine dernière.
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