Refusant des ébats sexuels, un camerounais roue de coups sa compagne et finit... en prison !
La prison du Château de Port-Gentil a accueilli ce mardi dans ses geôles un présumé auteur d’actes de violences conjugales sur sa petite amie. Alain Ayissi, Camerounais de 45 ans vivant illégalement au Gabon, a roué de coups sa concubine qui avait refusé de se soumettre à ses avances.
Les faits se sont déroulés au quartier Laverie-Moderne, dans le 3ᵉ arrondissement de Port-Gentil, au domicile d’Alain Ayissi, où il vivait avec Cécile Jolie Blanche Ndzome, une gabonaise de 43 ans. Ce 25 octobre, alors que sa partenaire préparait le petit déjeuner, Ayissi a exprimé un désir soudain d’avoir des rapports sexuels, une demande à laquelle Cécile a catégoriquement refusé de céder. La situation a rapidement dégénéré, et une violente altercation a éclaté au sein du foyer.
Un coutumier des faits
Face à un homme agressif et impulsif, la victime a enduré les coups infligés par son compagnon en furie. Chassée du domicile, ses affaires personnelles jetées hors de la maison, elle a décidé de se rendre directement à la police judiciaire de Port-Gentil pour signaler les agressions qu’elle venait de subir. L’arrestation d’Ayissi n’a pris que quelques jours, motivée par une nouvelle plainte déposée par son ex-partenaire.
La prison port-gentillaise où séjourne depuis 48h l’amant violent
Entendu par les enquêteurs, Ayissi a tenté de justifier sa violence en invoquant la colère suscitée par les avortements successifs de sa compagne au cours de leurs trois années de vie commune, actes qu’il affirme contraires à ses convictions religieuses. « Nous sommes en couple depuis trois ans, et ma concubine passe son temps à avorter des grossesses dont je suis l’auteur, d’où mon agissement », a-t-il expliqué aux enquêteurs.
Sans papiers en plus
Face à ces violences répétées, la Gabonaise a finalement décidé de quitter définitivement le domicile conjugal pour s’installer chez ses parents. Lors de l’enquête, la PJ a également découvert qu’Alain Ayissi, originaire de Yaoundé, vivait au Gabon sans titre de séjour, une infraction administrative qui aggrave sa situation judiciaire. Le présumé auteur a été présenté devant le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Port-Gentil.
Au terme de son audition le 4 novembre, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale du Château. Il fait désormais face à deux accusations : « coups et blessures volontaires » et « défaut de carte de séjour ».
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