Octobre Rose : le CESE s’engage pour la santé des femmes avec dépistage et prévention
Pour la première fois, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’associe à l’initiative mondiale Octobre Rose, dédiée à la prévention et au dépistage des cancers féminins, notamment ceux du sein et du col de l’utérus. Plusieurs activités ont marqué samedi cet engagement au siège de Libreville, dont une conférence-débat et une séance de fitness, visant à sensibiliser les femmes et les hommes de l’institution à l’importance du dépistage.
La conférence-débat, qui a eu lieu dans l’hémicycle en présence du président du CESE, Séraphin Moundounga, a été animée par le Dr Silat Tamo Line, oncologue médicale. Devant un public attentif, elle a abordé les causes et manifestations de ces cancers tout en soulignant l’importance d’un dépistage précoce. « Plus un cancer est détecté tôt, plus la chance de guérison est élevée », a-t-elle insisté, ajoutant que la prévention reste la clé pour réduire la mortalité due à ces pathologies.
Une vue de la conférence-débat
Le CESE a également organisé une séance de fitness sur son esplanade, animée par des coachs sportifs. Un moment qui a permis aux participantes de prendre conscience de l’importance de l’activité physique dans la prévention de maladies non transmissibles, telles que les cancers. Cette activité, qui a rassemblé les femmes de l’institution, a illustré la dimension collective et positive de la campagne Octobre Rose.
Dans son intervention, la secrétaire générale adjointe du CESE, Adèle Mireille Akele Ondo, a rappelé le thème de l’année : « La Transition vers un dépistage organisé, afin de permettre à chaque femme d’avoir un suivi régulier et une prise en charge ». Elle a souligné que « détecté à un stade précoce, un cancer peut offrir jusqu’à 90 % de chance de guérison », citant le célèbre adage « mieux vaut prévenir que guérir ».
Une des activités menées
Le Gabon, à l’instar d’autres pays, fait face à une réalité préoccupante en matière de cancers féminins. Selon les chiffres communiqués par le CESE, entre 2013 et 2022, plus de 109 000 femmes ont été dépistées, mais le pays enregistre encore près de 400 décès annuels liés aux cancers féminins. Parmi ceux-ci, 88 % sont dus au cancer du sein et du col de l’utérus, ce qui illustre la nécessité d’intensifier les efforts de prévention.
Adèle Mireille Akele Ondo a encouragé les femmes gabonaises à tirer parti de cette campagne pour se faire dépister régulièrement, dans un cadre organisé et accessible. Elle a insisté sur le fait que ce suivi régulier pourrait sauver de nombreuses vies en détectant les cancers aux stades précoces, là où les traitements sont les plus efficaces.
La célébration d’Octobre Rose au sein du CESE marque ainsi un pas significatif dans la lutte contre les cancers féminins au Gabon. Cette initiative témoigne de l’engagement de l’institution à promouvoir la santé et le bien-être des femmes à travers des actions concrètes et ciblées.
@info241.com