Les problèmes d’incendie du smartphone Galaxy Note 7 tournent au cauchemar pour Samsung. Le groupe coréen d’électronique a annoncé l’arrêt définitif de la production de ce produit après avoir suspendu sa vente et demandé aux propriétaires de l’appareil de ne plus l’utiliser jusqu’à ce que les résultats de l’enquête sur les causes de sa combustion soient connus. En Bourse, l’action Samsung a clôturé sur une chute de 8,04%, ce qui représente une perte de capitalisation d’un peu plus de 15 milliards d’euros. Le groupe d’électronique pèse cependant encore 174 milliards d’euros en Bourse.
La firme coréenne voit ainsi disparaitre l’un des principaux produits de son catalogue de smartphones, une aubaine pour son grand concurrent Apple (+1,34% à 117,60 dollars), qui figure parmi les rares valeurs en hausse du Dow Jones. Lors de son lancement en août, le smartphone haut de gamme de Samsung avait pourtant reçu de très bonnes critiques, ce qui faisait de lui l’un des concurrents les plus sérieux des iPhone de la société américaine.
Mais plusieurs cas de combustion de batterie ont rapidement été signalés, obligeant Samsung à procéder à un premier rappel du Galaxy Note 7 début septembre. De nouveaux incidents ont récemment touché les appareils remplacés, notamment lors d’un vol de la compagnie américaine, Southwest Airlines, poussant plusieurs opérateurs télécoms, comme l’américain AT&T et l’australien Telstra, à stopper la vente de ce produit.
Ces déboires de l’un des produits d’électronique grand public phares de Samsung sont une mauvaise nouvelle pour son image de marque. Elles pourraient pénaliser les autres smartphones du groupe coréen, explique Nomura. Dans le pire des scénarios à propos du Galaxy Note 7, l’analyste pourrait abaisser de 85% et 22% ses prévisions de résultat opérationnel pour l’activité smartphones du groupe pour respectivement le quatrième trimestre et 2017.
Pour autant, grâce à ses bons résultats dans ses activités de semi-conducteurs et OLED (technologie d’écrans), le bénéfice opérationnel du groupe est attendu en progression de 30% l’année prochaine par le bureau d’études.
Avec AOF
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