Insalubrité à Port-Gentil : le doigt accusateur des populations sur la mairie de la ville

Le constat sur le terrain est désolant. En effet depuis plusieurs mois, certains quartiers de la capitale économique n’arrivent plus à rompre avec l’insalubrité qui ne cesse de ternir l’image de la ville du Sable. Force est de constater que la capitale économique gabonaise est inondée plus que jamais d’immondices. De la Balise, en passant par le Château, Salsa, Matiti, Massoukou, Ngadi, pour ne citer que ces endroits, le constat est alarmant.

Une autre vue de la situation

Entre les déchets plastiques, les ordures ménagères et autres déchets solides, les rongeurs n’ont plus qu’à faire leur choix. Malheureusement, ce sont les populations qui subissent la loi des odeurs nauséabondes à répétition. Désormais exposées à toute sorte de maladies, elles ne savent plus vers qui se tourner. Entre la mairie et le gouvernement, se cache le coupable. « C’est impossible de vivre avec une décharge telle que celle-ci. On ne peut pas vivre ici avec les odeurs qui nous dérange nous le voisinage. Ça fait plusieurs mois que la poubelle là n’a pas été ramassée », déplore Caroline Moussavou.

Selon les populations, l’état d’insalubrité est « persistant et croissant » à Port-Gentil très exactement. « Ça nous fait trois mois dans ce quartier, vraiment nous avons du mal à vivre. Moi-même je suis allé aux locaux du service technique de la mairie, pour leur demander d’enlever cette saleté, ça fait 3 mois qu’ils me mentent. Demain, ils viendront nous demander nos voix, mais j’estime que je n’ai rien à foutre d’eux », fustige un habitant du 2e arrondissement Georges Mouity.

L’insalubrité galopante

Malgré des initiatives à la fois du gouvernement et des autorités municipales, en faveur d’une cité plus belle, la question de l’insalubrité se pose toujours avec acuité à Port-Gentil en particulier. Quasiment aucun quartier de la capitale économique gabonaise n’est épargné par ce phénomène qui semble nécessiter d’autres méthodes dans ce combat. Dans les grandes artères de la capitale économique gabonaise, il n’est plus rare de voir ci et là, des minis décharges se former à ciel ouvert.

Au quartier Cuvette centrale, dans le 4e arrondissement, les ordures jonchent les rues puisque l’unique bac à ordures mis à la disposition des populations ne peut faire l’affaire. Avec l’arrivée des pluies, si rien n’est fait, les dégâts sont prévisibles sur le plan de la santé. Pourtant dotée de plusieurs camions benne, camions bohème, bacs à ordures, la municipalité de Port-Gentil semble pour l’instant négliger ce problème qui pourrait avoir des conséquences graves sur les populations.

Constat alarmant

En attendant, les immondices n’ont jamais autant dominé les rues et avenues de la ville. L’entreprise commise à cette besogne de salubrité publique aurait-elle croisé les bras ? À cette allure, doit-on instaurer des amendes ? Le débat est ouvert !