L’on sait désormais un peu plus sur le projet des autorités de la transition visant à faire éclore dans les prochains mois une nouvelle compagnie aérienne nationale. Selon l’accord de convention signé mardi à la Présidence gabonaise, Fly Gabon naîtra de l’expertise et du savoir-faire de la compagnie privée Afrijet, dont l’État a acquis officiellement hier 56% du capital.
À la recherche de mains expertes pour bâtir la nouvelle compagnie aérienne nationale Fly Gabon, les nouvelles autorités gabonaises n’a pas tardé à agir. Elles ont ainsi préféré s’appuyer sur l’expertise de la compagnie privée Afrijet pour poser les jalons de la future compagnie aérienne nationale. Cette stratégie implique la nationalisation du capital de cet opérateur aérien.
Les deux parties lors de la signature de la convention de rachat d’hier
Ainsi, l’État gabonais, grâce à la convention signée hier devient l’actionnaire majoritaire d’Afrijet, en acquérant désormais 56% du capital. Cette nationalisation a été réalisée par le biais de la holding publique créée à cet effet pour défendre les intérêts de l’État dans ce secteur, suite à l’abandon constaté par les pouvoirs publics de l’ancien régime renversé par les militaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Grâce à cette acquisition, l’État gabonais ne se lance pas dans le projet Fly Gabon dans l’inconnu. Il pourra s’appuyer sur le portefeuille client de l’ancien opérateur privé aérien pour faire jaillir le futur géant des airs. Cette acquisition a été conclue dans le cadre d’une initiative menée par le ministère de l’Économie et des Participations, qui a trouvé son aboutissement ce 12 mars. Il reste désormais à voir la suite des événements avec l’entrée en piste très attendue de la future compagnie aérienne, qui devra tenir compte des échecs répétés de Gabon Airlines et d’Air Gabon.
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