Transition au Gabon : la secrétaire générale de la Francophonie vole au chevet d’Ali Bongo
Depuis sa chute le 30 août dernier, Ali Bongo se fait aussi rare que l’eau au désert. Ce qui n’empêchent pas les personnalités internationales de haut vol de lui rendre des visites « diplomatiques » à sa résidence de Libreville. Cela a encore été le cas ce lundi avec la secrétaire générale de l’Organisation internationale la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, de se plier à cet exercice.
Ali Bongo n’est certes plus aux affaires mais il continue d’avoir toute l’attention de la communauté internationale. Venue pour s’enquérir des avancées de la transition pour le compte de l’OIF, Louise Mushikiwabo a également rendu une « visite de travail » à Ali Bongo cloitré à sa résidence de la Sablière. La secrétaire générale de la Francophonie est officiellement en mission d’information.
Une autre vue de l’entretien d’hier
« J’ai un mandat de mon organisation, l’Organisation internationale de la Francophonie, de m’approcher des autorités nouvelles et d’échanger avec elles. Et j’ai voulu venir voir l’ancien président aussi qui est une personne que je connais depuis très longtemps. Et je voulais m’enquérir surtout de sa santé », a lâché à la presse Louise Mushikiwabo à l’issue de sa rencontre avec l’ancien numéro 1 du pays.
Ainsi donc, c’est la santé d’Ali Bongo qui préoccupe désormais au plus haut point les organisations internationales depuis sa chute du pouvoir qu’il comptait une nouvelle fois confisquer au peuple gabonais. Un balai diplomatique de personnalités auprès d’Ali Bongo qui interroge et inquiète au regard de l’importance des institutions concernées : Faustin Archange Touadéra (président de la CEEAC) et Abdou Barry (chef de l’UNOCA, le bureau des Nations Unies d’Afrique centrale).
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