A peine élu, l’élection de Bonaventure Nzigou Manfoumbi à la Fegaboxe déjà contestée !
Quelques trois jours après la tenue de l’assemblée générale élective de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) samedi dernier, voilà que les querelles se font jour. La victoire de l’unique candidat à ce scrutin, Bonaventure Nzigou Manfoumbi, est remise en cause par son prédécesseur Olivier Moussavou. Il a annoncé mardi avoir introduit un recours en annulation auprès du Comité national olympique gabonais (CNOG).
Le flambant neuf président de la Fegaboxe a du pain sur la planche. Après avoir promis de faire taire les querelles intestines qui ont conduit à la mise en place d’une commission ad hoc pour le renouvellement du bureau de cette fédération en crise, voilà que les batailles de chiffonniers sont de retour. Cette fois, c’est l’ancien président Olivier Moussavou qui est à la manœuvre.
Le plaignant se murant derrière les statuts de la fédération pour contester le scrutin du 22 avril
Il a indiqué mardi lors d’une conférence de presse tout le bien qu’il pensait du retour aux affaires de Bonaventure Nzigou Manfoumbi à la tête de le Fegaboxe. "Nous ne nous reconnaissons pas dans ce processus qui n’obéit à aucun texte juridique au Gabon", a-t-il martelé pour dénoncer à demi-mots une mascarade électorale. Le contestataire n’a pas manqué de fustiger la mise de la commission ad hoc qui a supervisé pourtant ce scrutin de normalisation.
Pour lui, elle aurait été mise en place sans respecter les statuts de la fédération. D’où sa saisine du CNOG pour faire annuler le vote de samedi dernier à Libreville. « Vous avez beau fouiller dans tous ces documents malheureusement, il y a aucune référence qui donne le droit à une organisation faitière de débarquer chez nous d’installer une commission ad hoc, d’organiser les élections et installé un président », a dénoncé le président statutaire de la Fegaboxe sont le mandat devait initialement prendre fin en 2025.
Rappelons que cette élection avait été à la fois supervisée par la Confédération africaine de boxe dont le président sortant conteste la régularité, le CNOG et le ministère de tutelle. Autant dire que les prochains jours s’annoncent troubles pour le nouveau président dont 3 des 8 délégués provinciaux avaient boudé leur plaisir de prendre part au scrutin.
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