Un leader de la société civile gabonaise de nouveau empêché de quitter le pays
Alors que l’audience vendredi contre le fils d’Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, classée sans suite par le parquet de Libreville aurait dû mettre fin à l’interdiction collective prise le 15 janvier contre quatre leaders de la société de quitter le territoire, il n’en toujours rien. Le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), Georges Mpaga, a été empêché dimanche après-midi de quitter le Gabon pour l’Afrique du Sud.
S’étant rendu à l’aéroport de Libreville, Georges Mpaga devait prendre part ce lundi à une conférence sur les droits de l’homme en Afrique du sud. Qualifiant cette énième interdiction d’illégale car prise en représailles à son « engagement contre la corruption politique au Gabon », Georges Mpaga a promis une « guerre asymétrique » contre le régime cinquantenaire Bongo notamment incarné ces derniers mois par Noureddin Bongo Valentin, bombardé coordinateur des Affaires présidentielles en décembre dernier.
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« Face à ce que je considère comme une atteinte à mes droits fondamentaux et une volonté manifeste d’entraver le travail de la Société civile Gabonaise contre la corruption politique endémique au Gabon, mes amis et moi même, au Gabon et à l’international, nous allons riposter sur plusieurs axes », a-t-il déclaré en colère sur son compte Facebook.
Avant d’annoncer : « Nous ne céderons à aucune intimidation venant des gens qui ont pillé ce pays et qui veulent imposer l’omerta à la société civile dans sa volonté à combattre la corruption au Gabon ». Et de conclure : « Le combat de la Société civile n’est dirigé contre personne, mais uniquement contre le système de corruption établi au Gabon ». Georges Mpaga a dit saisir plusieurs instances internationales dont l’ITIE pour faire cesser ces intimidations du pouvoir gabonais.
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