Un fantôme terroriserait depuis des semaines les populations de Mimongo

Selon des témoignages concordants, ces étranges apparitions ont débuté il y a environ trois semaines dans le quartier Toulouse, situé intra-muros. Chaque soir, des riverains qui arpentent la rue de ce quartier rencontrent une forme étrange, qui pourrait être le fantôme d’un homme décédé en juillet dernier.

D’après un témoin, qui affirme avoir comparé la silhouette de forme étrange à celle du défunt,ce serait bien lui. Un autre affirme être complètement dépassé par les événements. Curieux de découvrir ce qu’il se passait réellement sur la coursive, il avait entrepris d’aller voir par lui-même. « J’ai vu une forme étrange qui ne semblait pas bien toucher le sol. Elle semblait poussée par le vent », a rapporté un jeune de Mimongo.

Au moins cinq personnes ont déclaré avoir rencontré l’esprit à Toulouse. Le fantôme aurait poursuivi un homme qui rentrait tardivement chez lui après une soirée avec des amis. Le piéton n’aurait dû son salut qu’en prenant ses jambes à son cou. « Ce n’était pas une halluciation. J’ai bel et bien vu ce fantôme. Il m’a poursuivi. J’ai couru pour qu’il ne me fasse pas du mal », a expliqué la victime, visiblement sonné.

Simple défaut de la lentille ou réelle apparition paranormale ? Les habitants de Toulouse pensent que leur quartier est hanté par un fantôme. Ce dernier serait l’esprit riverain probablement précipité vers la mort par une personne à l’esprit fielleux. Les croyances racontent que son esprit hante toujours Toulouse. « Je crois en l’existence des fantômes et des phénomènes paranormaux », a relevé un fonctionnaire en poste à Mimongo.

Dans le sud du pays, la croyance aux fantômes est bien réelle. Ces espris peuvent se manifester de diverses façons. On peut parfois les croiser au détour d’un lieu où ils ont vécu de leur vivant. Ils semblent comme bloqués à ce lieu et vaquent à leurs occupations sans se soucier des vivants qu’ils croisent. Cependant, certains d’entre eux peuvent faire savoir aux personnes qui les croisent que leur présence en ces lieux les dérange.

Source : Jonas Moulenda