La traditionnelle séance de questions orales des députés au gouvernement n’a pas eu lieu jeudi comme prévu au palais de l’Assemblée nationale gabonaise. Et pour cause, les membres du gouvernement dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda attendus sur plusieurs sujets brulants, auraient boudé la rencontre avec les parlementaires en y envoyant des représentants. Toute chose qui a provoqué la colère des « élus du peuple » qui ont préféré ajourner la séance.
Le gouvernement gabonais aurait-il des frayeurs pour s’exprimer face aux députés ou
ses membres avaient plus la tête à l’organisation du congrès du parti au pouvoir qui s’est ouvert ce vendredi dans la capitale gabonaise ? Nul ne le sait. Ce que l’on sait c’est que plusieurs ministres y compris la Première ministre ont boudé leur plaisir de vaquer au rendez-vous politique pris avec les parlementaires.
La Première ministre a sciemment évité hier les questions des députés
Parmi les sujets chauds qui attendaient de pied ferme les membres du gouvernement à cette séance de questions orales figuraient en bonne place la question relative à l’état de délabrement du réseau routier national, celle de la surexploitation du manganèse à Moanda (Haut-Ogooué), le financement des voiries de Mayumba (Nyanga), la situation chaotique des épargnants de la Poste ou encore celle des retombées de la participation du Gabon à la COP27.
Rose Christiane Ossouka Raponda était quant à elle attendue sur la stratégie de son gouvernement pour éviter les inondations devenues légions dans le pays. Des sujets brulants que le gouvernement d’Ali Bongo a préféré éviter en y envoyant de simples représentants ou des délégués. De quoi mettre en rogne les députés qui voulaient en savoir plus. Ils sont restés sur leur fin en attendant une nouvelle programmation de cette séance qui est une obligation constitutionnelle pour le contrôle des parlementaires sur l’action gouvernementale.
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