Procès GOC : Ali Bongo arrosait de milliards ses fidèles collaborateurs dont son fils Noureddin !
La deuxième journée du procès de l’ancien patron de la Gabon Oil Company (GOC) ce mardi a révélé de lourds secrets sur la gestion des deniers publics par Ali Bongo lui-même. Le président gabonais aurait même mis en place des primes « bonus » pour ses plus fidèles collaborateurs dont son fils Noureddin Valentin à hauteur de plusieurs milliards. C’est en tout cas ce qu’a soutenu à la barre le principal accusé Christian Patrichi Tanasa Mbadinga qui n’a pas épargné le palais présidentiel et sa boulimie présumée de fonds publics.
Travailler dans l’entourage du président gabonais peut vous rapporter très gros, comme une place dorée au soleil. C’est ce qui ressort des affirmations à la barre de Patrichi Tanasa, poursuivi par la justice gabonaise pour détournements de fonds publics. Au cours du second jour de ce procès, l’on a appris qu’Ali Bongo couvrait de cadeaux ses collaborateurs dont son fils. L’accusé a livré une grille de cette répartition de bonus qu’allouait Ali Bongo à ses proches collaborateurs déjà au train de vie dispendieux.
L’ancien DG de la GOC faisant ces révélations glaçantes devant la justice
Cette manne financière issue de l’exploitation pétrolière finissait dans les poches de ses plus fidèles serviteurs. Ainsi, son ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alliangha touchait 1,5 milliard FCFA de bonus. Une bagatelle somme que percevait également le Coordinateur des affaires présidentielles Noureddin Bongo. Les autres collaborateurs d’Ali Bongo tels que Patrichi Tanasa et Noël Mboumba le directeur général de la Sogara touchaient des bonus de l’ordre de 400 millions. Seul Ali Bongo aurait les raisons de cette grille de répartition.
L’accusé n’a pas indiqué si ce bonus consenti à la discrétion d’Ali Bongo était versé aux intéressés mensuellement ou annuellement en plus de leurs salaires qui fraisaient déjà pourtant l’indécence. Avec de tels sommes, l’on comprend mieux comment sont repartis les richesses pétrolières du pays, entre une classe dirigeante qui s’accapare tout au détriment de l’intérêt général et du bien être des populations. Des révélations troublantes qui une fois de plus resteront lettres mortes par la justice gabonaise bien trop pressée à condamner un collaborateur en disgrâce que le corrupteur lui-même.
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