Présidentielle 2025 au Gabon : la révision de la liste électorale débute le 2 janvier
Le gouvernement gabonais a fixé par un arrêté publié ce vendredi au Journal officiel, la période de révision de la liste électorale en vue de l’élection présidentielle d’août 2025. Cette opération marquera une étape cruciale pour clôturer la transition politique survenu au lendemain du coup d’État militaire du 30 août 2023, qui a renversé Ali Bongo et sa famille qui ont dirigé le pays durant 56 ans. Sont concernés l’ensemble des citoyens souhaitant voter pour ce scrutin et ceux désormais en âge de voter.
Selon l’arrêté ministériel n°0002392/MIS du 26 décembre 2024, signé par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, la révision de la liste électorale se déroulera sur l’ensemble du territoire national et dans les représentations diplomatiques du Gabon, du 2 au 31 janvier 2025. Les bureaux seront ouverts de 8 heures à 18 heures pour permettre aux citoyens de s’inscrire ou de mettre à jour leurs informations.
Répartition des commissions d’enrôlement :
Province |
Nombre de Commissions |
---|---|
Estuaire | 23 |
- Grand Libreville | 16 |
- Autre Estuaire | 7 |
Haut-Ogooué | 31 |
Moyen-Ogooué | 9 |
Ngounié | 22 |
Nyanga | 16 |
Ogooué-Ivindo | 14 |
Ogooué-Lolo | 14 |
Ogooué-Maritime | 12 |
Woleu-Ntem | 17 |
Total National | 158 |
Commissions Diplomatiques et Consulaires | |
- Zone Afrique | 12 |
- Zone Amérique | 2 |
- Zone Asie | 2 |
- Zone Europe | 7 |
Total à l’étranger | 23 |
Total | 181 |
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 sur les élections politiques, modifiée par des textes ultérieurs, et de la Constitution gabonaise adoptée lors du référendum du 19 décembre 2024. Elle reflète les efforts du gouvernement de transition pour organiser un scrutin transparent et inclusif, répondant aux aspirations de renouvellement démocratique exprimées par la population depuis le changement de régime.
Outre cet arrêté, un second a également été pris ce même 26 décembre pour fixer la répartition des commissions d’enrôlement. Ainsi, leur nombre est fixé respectivement à 158 sur le territoire national et à 23 à l’étranger, soit un total de 181 commissions nationales et consulaires. Un chiffre en hausse par rapport à la précédente révision pour le referendum constitutionnel qui était de 178 centres. Une augmentation due au nombre de commissions consulaires, qui sont ainsi passées de 18 à 23 pour la prochaine révision de janvier.
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