Plus docile avec le palais présidentiel, Renaud Allogho Akoué assuré d’avoir une peine clémente
Alors que le procès de l’ancien patron de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) s’est ouvert ce 3 août, tous les voyants sont au vert. Contrairement aux autres détenus « scorpion » jugés par la cour criminelle spécialisée de Libreville, Renaud Allogo Akoue présenté comme un « surdoué », semble accuser son ancien mentor Brice Laccruche Alihanga et dédouaner les tenants du présidentiel gabonais. Toute chose qui l’ouvre la voie à une peine annoncée comme clémente.
L’ancien directeur général de la CNAMGS, Renaud Allogo Akoue, pourrait s’en tirer à bon compte devant la justice gabonaise pour son bon comportement vis-à-vis du palais présidentiel. Poursuivi par l’Etat pour avoir détourné 600 millions en deux ans, l’ancien proche de l’ancien directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga fait depuis profil bas. L’ancien haut responsable a choisi ne pas accuser la famille Bongo dans ses détournements présumés.
Au total, Renaud Allogo Akoue est ainsi accusé de détournements de deniers publics, concussion, blanchiment de capitaux. Il serait arrivé à la tête de la CNAMGS que par la seule volonté de l’ancien bras droit d’Ali Bongo de l’époque alors qu’il exerçait au Togo. Des failles survenues au sommet du palais présidentiel avant l’AVC d’Ali Bongo. Preuves du total champ libre qu’avait Brice Laccruche Alihanga à la fois sur le palais présidentiel et sur l’administration que dirigeait pourtant Ali Bongo.
A la barre et contrairement à ses anciens camarades de l’Ajev, Renaud Allogo Akoue a fait le choix de pas accabler Ali Bongo et ses proches dans ses malversations. Ce qui lui vaut selon la presse proche du palais présidentiel, toutes les chances d’être acquitté sinon d’obtenir une peine clémente. Preuve de l’indépendance d’une justice gabonaise qui reste bien trop tributaire du pouvoir politique et de ses intérêts. Réponse ce vendredi !
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