Oyem : Un gabonais de 47 ans retourne en prison après avoir violé ses nièces de 7 et 9 ans
La liberté ne semble pas réussir à tout le monde. Un gabonais d’une quarantaine d’années vient de le démontrer près d’Oyem (Woleu-Ntem, nord). Déjà jeté en prison pour viol sur mineure durant 6 ans, ses pulsions criminelles pédophiles ont rapidement repris le dessus au point de récidiver en transformant ses nièces de 7 et 9 ans en objets sexuels. Après une courte cavale à Libreville, il sera rattrapé par les gendarmes qui l’ont escorté à Oyem pour y être à nouveau écroué.
Edgard Ikadima Ndong est décidemment un grand malade de lui-même. Ce gabonais de 47 ans qui ne doit sa récente remise en liberté qu’à la grâce présidentielle obtenue en mars dernier, n’en a finalement pas longtemps profité. Alors qu’il s’était désormais établi au village Doumassi près d’Oyem chez sa soeur enceinte pour prendre un nouveau départ, il a commis le 10 avril deux nouveaux viols sur mineures.
La prison d’Oyem qu’a regagné ces derniers jours notre récidiviste
Selon nos confrères de l’Union qui rapportent ce mardi les faits, notre pédophile aux pulsions incompressibles a profité de l’absence de sa soeur à terme car enceinte et de son mari pour abuser des deux fillettes restées sous sa garde. Bien que dans la maisonnée avec la grand-mère des deux victimes, il parviendra à déjouer sa vigilance pour commettre son double forfait. Il aurait entendu qu’elle soit elle aussi partie à une veillée mortuaire pour passer à l’action.
Désormais seul avec les victimes ce jour-là, il violera ses nièces durant toute la nuit. C’est de retour au village quelque temps après son accouchement que la mère de famille constatera le changement d’attitude de ses filles. Après avoir cuisiné la plus jeune de 7 ans, la soeur du présumé violeur sera écœuré par le récit des faits de la gamine. Pour en avoir le cœur net, elle pratiquera des examens médicaux aux deux fillettes qui seront sans appel.
Alerté, l’oncle-violeur pris les jambes à son cou pour se refugier à Libreville, croyant semer les poursuites judiciaires qui seraient engagées contre lui. Ce sera sans compter sur les éléments de Direction générale des recherches (DGR, gendarmerie) d’Oyem qui ont pris attache avec ceux de Libreville pour mettre fin à sa cavale. Il sera rapidement reconduit dans la capitale septentrionale où il a regagné les geôles qu’il n’aurait jamais dû quitter.
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