L’appel citoyen de Moukagni-Iwangou pour recouvrer la dignité républicaine du Gabon
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’UPG loyaliste et membre du Front uni de l’opposition a confié à la rédaction ce jeudi à Libreville qu’il préparait un appel pour une mobilisation du peuple Gabonais. Cette sortie citoyenne devra être marquée par une forte adhésion populaire afin de tenter « de sauver la République Gabonaise ».
En appelant certains citoyens Gabonais à être dignes de la République, Moukagni-Iwangou farouche opposant du pouvoir d’Ali Bongo qu’il qualifie de « faussaire et d’usurpateur des valeurs républicaines », a fait remarquer que « l’état de droit renvoie à la qualité de la gouvernance. Il rend compte du niveau des institutions et témoigne de la hauteur des gouvernants. »
Poursuivant ses explications, le haut magistrat frontiste a réaffirmé que « la République renvoie au niveau de conscience du Peuple. Elle rend compte de la volonté des hommes à exercer leur citoyenneté et à s’approprier leur destin. »
Avant de relever avec abnégation ce qui suit : « puisque le régime en place ne nous garantit pas l’état de droit, soyons dignes de la République. J’ai choisi de saisir la haute cour de justice, pour questionner l’état de droit et faire triompher la République. »
Le président de l’UPG loyaliste, mandataire du Front uni de l’opposition a déclaré que « dans les tous prochains jours, je vais lancer un appel aux citoyens, à tous les citoyens, pour sauver la République. »
Rappelons que l’opposant Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, ancien bras droit de Pierre Mambounou (opposant historique au régime d’Omar Bongo), s’était déjà donné à un éclairage public le 28 février dernier sur les réseaux sociaux, au sujet de l’ensemble des procédures de justice intentées contre Ali Bongo Ondimba depuis novembre dernier pour faux et usage de faux, puis, de haute trahison.
Le président gabonais présumé faussaire est depuis la parution du livre de Pierre Péan, « Nouvelles affaires africaines. Mensonges et pillages au Gabon », la cible de plusieurs attaques de l’opposition suite à la découverte d’un présomptif faux acte de naissance dans son dossier de candidature à la Présidence du Gabon en août 2009.
@info241.com