Meurtre de Jessica Marcy : un présumé assassin au discours délirant, arrêté par la police
Moins de 48 heures après la découverte du corps sans vie d’une jeune gabonaise de 24 ans, retrouvé mercredi gisant dans une mare de sang, les autorités judiciaires ont appréhendé un suspect vendredi. Il s’agit de Franckel Danny Ndong, un individu déjà connu des services de justice et récemment libéré de prison. Âgé de 21 ans, il a confessé avoir perpétré le meurtre dans un récit délirant.
Le présumé meurtrier de Jessica Marcy Okome (24 ans) a été arrêté vendredi soir par les enquêteurs de la Direction générale des recherches (DGR, gendarmerie). Le crime odieux qui a secoué la capitale gabonaise, s’est déroulé ce soir-là peu après 19 heures le 3 avril, près de l’échangeur du rond point de la démocratie, alors que la victime attendait patiemment un taxi pour son domicile.
La jeune femme froidement assassinée mercredi
Selon le récit du suspect, Jessica Marcy Okome aurait été une victime malheureuse, se trouvant simplement « au mauvais endroit au mauvais moment ». Avant de s’en prendre à la jeune mère d’une fillette de 2 ans, le criminel présumé aurait d’abord ciblé deux jeunes hommes, qui ont heureusement échappé à son projet macabre. C’est finalement sur Jessica qu’il aurait dirigé son attention, lui arrachant ses biens avant de la poignarder violemment de 9 coups de couteau.
Si beaucoup ont d’abord envisagé un braquage qui a mal tourné, les propos de Franckel Danny Ndong suscitent des interrogations. En effet, les effets personnels de la victime ont été retrouvés en sa possession, tandis qu’il prétendait agir sous une intervention divine, se considérant même comme un messie de la mort. De plus, Franckel Danny revendique être l’auteur d’une douzaine de meurtres y compris celui de Jessica.
Braquage, meurtre prémédité ou démence ? Autant de questions que la justice devra élucider dans les jours à venir. Une chose est certaine : la place de ce jeune gabonais est tout sauf en liberté dans les rues de la capitale. Il sera présenté devant un juge d’instruction la semaine prochaine, qui ne devrait pas avoir grand mal à ordonner son incarcération à la prison centrale de Libreville, d’où il avait été libéré il y a quelques mois seulement.
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