Sanctions

Trois brebis galeuses de la sécurité pénitentiaire radiées puis incarcérées à la prison de Libreville

Trois brebis galeuses de la sécurité pénitentiaire radiées puis incarcérées à la prison de Libreville
Trois brebis galeuses de la sécurité pénitentiaire radiées puis incarcérées à la prison de Libreville © 2024 D.R./Info241

Trois brebis galeuses de la sécurité pénitentiaire du Gabon ont été rayées des effectifs avec droit à pension ce vendredi, suite à leur implication présumée dans le trafic et l’introduction d’objets interdits au sein de la prison centrale de Libreville. Cette décision a été officiellement annoncée lors d’une cérémonie organisée au sein de l’établissement pénitencier, marquant ainsi une sévère réprimande envers ces agents qui ont ensuite été incarcérés.

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Parmi les agents radiés figurent les sous-brigadiers majors, Dorland Kombila Mébale et Stano-Maiken’s Ongouélé-Ambolo, ainsi que le caporal-chef Gadin Arsème Boussamba Banzonzila. Leur radiation fait suite à un arrêté nº0090/MJGS/CCSP/DP/SCAA qui leur a infligé des sanctions disciplinaires sévères et les a placés en détention dans les geôles de la prison de Libreville où ils travaillaient jusque-là.

Les 3 agents radiés hier

La cérémonie de radiation s’est déroulée en présence du commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain Effayong Onong, ainsi que de nombreux officiers supérieurs de ce corps. Dans son allocution, l’inspecteur général de la sécurité pénitentiaire, le général de brigade Paul Mitombo, a rappelé les valeurs morales et professionnelles prônées par les autorités, soulignant l’importance du respect des règlements internes.

« Aujourd’hui, ce sont trois agents qui subissent la rigueur de la loi 17/93 du 1er septembre 1993, portant statut particulier des personnels du corps autonome paramilitaire de la sécurité pénitentiaire qui, en ses articles 73 et 75 définit les fautes et les sanctions disciplinaires », a-t-il souligné. Il a également appelé à une prise de conscience collective, invitant tous les agents à résoudre rapidement tout problème porté à l’inspection générale de la sécurité pénitentiaire afin d’éviter de se retrouver dans une situation similaire.

Selon certaines indiscrétions, ces trois agents font partie des quatre agents qui auraient remis un téléphone en décembre dernier au fils aîné d’Ali Bongo, Noureddin Valentin, incarcéré dans cette prison. En échange de cette facilité, les quatre agents auraient perçu 12 millions de francs CFA, soit 3 millions chacun. Ce téléphone aurait permis à Noureddin Valentin de communiquer avec l’extérieur et de dissimuler des preuves des nombreuses malversations dont il fait l’objet.

@info241.com
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