La résidence à Libreville de Jean Ping, l’un des leaders du front de l’opposition gabonaise, a reçu ce matin peu après 8h30, la visite inattendue de plusieurs centaines de jeunes qui, arrivés par petit groupe, banderole à bout de bras, ont commencé à hurler devant son domicile. Ils ont commencé par casser sa caméra de surveillance et le compteur d’électricité puis ont allumé un feu devant le portail et lancé des cailloux, des bouteilles et toutes sortes de projectiles.
Quelques militants du front alertés ont pu, selon Jean Ping cité par l’AFP, « livré bataille et nous avons pu prendre certains d’entre eux ». Le spectacle se serait produit alors qu’un bataillon de la gendarmerie se situait à 100m des lieux sans aucune réaction de leur part. Les visiteurs impromptus ont été déshabillés et mis en caleçons par les militants avant d’être remis à la police judiciaire qui s’est rendue sur place.
Les quelques casseurs appréhendés
Sur sa page Facebook, Jean Ping s’est exprimé longuement sur cette attaque qui aurait été orchestrée par le régime d’Ali Bongo par la voie d’Hervé Opianga qui aurait rassemblé la bande de jeunes en leur promettant 5 à 10.000 FCFA.
Les quelques casseurs appréhendés
Pour l’opposant Jean Ping : « ces bassesses immondes et ce vandalisme politique auxquels le régime actuel nous habitue, ne sauront éteindre le feu de nos convictions. À contrario, elles le rendront plus vif, plus valeureux ». Le farouche opposant au régime d’Ali Bongo a décidé de porter plainte face à ce qu’il s’apparente à une tentative d’assassinat, selon lui.
Voici sa déclaration publiée sur Facebook à l’issue de cette agression du 12 janvier 2014 :
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