La présidence de la république Gabonaise, se sentant submergée par le lot quotidien de désinformation dont elle est victime au quotidien, a décidé de lancer aujourd’hui un site d’informations dénommé « Stop Kongossa ». Ceci pour tenter de « mettre la vérité au cœur du débat », de tordre le coup aux rumeurs qui vont bon train au Gabon sur l’actualité.
L’annonce a été faite hier par le porte-parole de la présidence Gabonaise au cours d’une conférence de presse. Stop Kongossa sera mis en ligne ce vendredi 17 juillet à l’adresse web : stop-kongossa.com. Un site de plus qui vient s’ajouter à la pléthore de sites internet mis en place par la présidence Gabonaise, qui jusque-là, n’aura pas réussi à lui prémunir de la « rumeur ».
« Afin donc de donner au public qui parfois se laisse abuser par ces rumeurs et désinformations, la présidence de la République mettra en ligne, dès demain vendredi 17 juillet 2015, un site d’ informations fixé et assuré par les services de communication de la Présidence de la République, dédié à remettre la vérité au cœur du débat politique et à contrer toutes les rumeurs qui portent atteinte à l’image du Gabon », a notamment déclaré M. Bilie By Nzé, le porte-parole de la présidence.
Si l’initiative est louable sur le papier, la présidence Gabonaise semble vouloir se lancer dans une guerre titanesque contre la désinformation orchestrée au quotidien par les deux camps politiques, dont le sien, sur l’actualité du Gabon. Le choix d’internet pour ce combat, démontre bien que les médias audiovisuels d’Etat tels que Gabon Télévision, jugé trop partial dans l’opinion, ne constituent plus une source crédible d’information.
Reste qu’il sera toujours difficile pour quiconque d’éradiquer une rumeur tant le capital confiance envers les institutions n’est pas de mise. La présidence Gabonaise étant en proie depuis plusieurs mois à de nombreuses affaires publiques qui entachent à sa crédibilité. Dans la presse nationale et internationale, plusieurs scandales et affaires éclaboussent de gestion du pays par Ali Bongo. Ce site tentera donc de ramener la « vérité dans le débat », vérité à laquelle la puissance publique ne saurait se contraindre.
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