Le Gabon a célébré ce jeudi 12 décembre , la 8eme journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvenile, sous le thème « Pour une grossesse sécurisée, respecter les prescriptions et conseils donnes pendant les consultations pénales ».
Les manifestations marquant cette célébration ont été organisées par la direction nationale de la santé maternelle au centre de santé de Nzeng-Ayong et à l’auditorium du pool universitaire de l’université Omar Bongo.
Les thématiques riches en enseignements telles que les consultations pré et postnatales recentrées, le repositionnement de la planification familiale, les audits des décès maternels, l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et la mise en œuvre du plan de Maputo, ont constituée la trame des échanges et le partage entre les participants.
En ouvrant les activités, le directeur général de la santé, Jean Damascene Khouila a indiqué que les décès maternels et infanto-juveniles constituent un problème de santé publique.
Selon une étude sur la démographique et la santé menée en 2012, le ratio de la mortalité maternelle se situe à 316 décès pour 100000 naissances vivantes.
Cette enquête révèle que ces décès sont le résulat entre autres aux hémorragies du post-partum, à l’hypertension artérielle et à ses complications. Cette enquête a également démontrée que le taux de couverture pour les soins prénatals est respectivement à 95% lors de la première consultation, et à 78% pour les quatre consultations prénatales recentrées.
Par ailleurs, la proportion des femmes enceintes ayant bénéficié d’un traitement préventif intermittent représente seulement 12% et celle des femmes en grossesse qui dorment sous moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’efficacité se situe à 29,1% l’anémie touche environ 61% des femmes en age de procréer (15-49 ans), dont 41% en sont atteintes sous forme légère, 18% sous forme modérée et 1% en souffrent sous forme sévère.
Face à cette tragédie « des actions préventives et un meilleur suivi de la grossesse doivent être réalisées à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et au sein de la communauté » a recommandé le représentant du ministre de la santé.
Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Gabon, Dr Boureima Sambo a indiqué que c’est en assurant une continuité de soins accessibles et de bonne qualité avant et pendant la grossesse, à l’accouchement et lors de la période postale, qu’on arrivera à réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Ajoutant que la prévention de la mortalité maternelle et infantile englobe la prévention du tétanos maternel et néonatal, du paludisme, de l’anémie et de la malnutrition, de la syphilis néo-natale et de la transmission du VIH de la mère a l’enfant.
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