Insécurité : 8 jeunes bandits récidivistes, appréhendés pour braquages et vols à Libreville

Huit présumés auteurs de vols à répétition dans la ville de Libreville et sa banlieue, ont été interpellés ce lundi par les éléments de la police judiciaire, a rapporté mardi Gabon 1ère. Ils sont poursuivis pour les délits de vol aggravé et braquage à mains armées commis la semaine dernière dans plusieurs quartiers de la capitale gabonaise. Il s’agit de 3 affaires qui ont défrayé la chronique sur les réseaux sociaux.

Libreville est à l’heure du banditisme sauvage. Depuis plusieurs mois, le phénomène ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la proportion des crimes et autres délits perpétrés par des gabonais et des étrangers est à vitesse grand V. Huit présumés bandits dont l’identité n’a pas été dévoilée, ont été interpellés par les officiers de police judiciaire lundi 24 avril en début de matinée.
Le clandoman du PK13
Ce sont des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux ces derniers jours qui sont à l’origine de ces arrestations. Dans l’une d’entre elles qui a eu lieu au PK13, on y voit trois jeunes garçons se tenir tête. L’un d’entre eux en tee-shirt vert tenait entre ses mains, un couteau qu’il aurait essayé de planter sur son adversaire clandoman. Une vidéo qui a permis aux agents des forces de police nationale, d’identifier les indélicats.
Les OPJ ont pu mettre la main sur l’un des mis en cause qui ne nie pas les faits. « Depuis la prison, on s’est dit que lorsqu’on allait se voir, on allait s’affronter. Je n’avais pas l’intention de lui piquer le couteau mais plutôt de l’effrayer pour prendre sa sacoche », explique un des auteurs du braquage d’un clandoman dans la banlieue de la capitale gabonaise.
Akébé et Trois-Quartiers
Dans le troisième arrondissement de Libreville, plus précisément au quartier Poste d’Akébé, une scène rocambolesque a rendu perplexe les populations. En effet, dans une seconde vidéo elle aussi virale, on y voit parfaitement un jeune homme en tricot gris, tentant de forcer la portière gauche côté chauffeur d’un taxi. « J’avais faim. J’ai vu un taximan qui a garé avec son téléphone en main. J’ai mis ma main et je l’ai soutiré », a déclaré l’auteur des faits désormais entre les mains de la police.
Toujours à Libreville, à la hauteur des Trois-Quartiers dans le 1er arrondissement, le vol d’un écran plasma de 45 pouces a permis aux limiers de la police judiciaire, de mettre le grappin sur un groupuscule de bandits. Saisis, ils n’ont pas démenti leur forfaiture. « J’ai été reconnu coupable de vol aggravé dans lequel j’ai pris une télévision dans une maison », avoue l’un des bandits mis en cause.
La case judiciaire
Ce que dément un d’entre eux qui tente tant bien que mal, de s’échapper de l’étau qui se serre contre lui. « Je ne suis pour rien ! J’ai juste été au mauvais endroit, au mauvais moment », tente-t-il de convaincre. Ces jeunes dont l’âge varie entre 18 et 30 ans, sont sans emploi sont des récidivistes, connus des services de police. Selon les dispositions des articles 93, 230 et 292 du Code pénal gabonais, ils encourent des peinent allant de 5 à 10 ans de prison.
Ils seront présentés devant le procureur de la République afin de répondre de leurs actes. En revanche, si pendant longtemps l’insécurité était attribuée aux quartiers défavorisés de Libreville et des autres provinces, les braquages et autres actes délictuels s’étendent désormais aux quartiers huppés.
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