Grand Libreville : La SEEG promet à ses clients la fin des délestages pour la mi-octobre
Alors que les Gabonais vivant dans la capitale Libreville et ses environs sont en proie à des délestages à grande échelle depuis le 4 septembre, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) promet une éclaircie à l’horizon de la mi-octobre. C’est ce que semble indiquer un teasing diffusé ce mardi dans le quotidien L’Union qui n’est pas passé inaperçu.
Les habitants du Grand Libreville vont bientôt pouvoir dire au revoir aux délestages intempestifs de la SEEG qu’ils subissent depuis plusieurs semaines. Après l’épisode de la dette abyssale d’Aggreko qui avait déjà plongé les Librevillois dans le noir, l’entreprise publique d’énergie en crise a dû faire face à de nouveaux déboires sur ses installations vétustes, victimes de mauvaise gestion.
Le teasing apparu ce mardi dans le média privé
« Cette crise résulte d’un déficit de 60 mégawatts, consécutif à la baisse critique du niveau d’eau des barrages hydroélectriques de Kinguélé-Tchimbélé, avec pour conséquence l’exploitation limitée des groupes de l’usine", prévenait la SEEG. "À cela s’ajoute l’indisponibilité de plusieurs ouvrages de production des centrales thermiques d’Alénakiri et d’Akournam, qui contribuent à hauteur de 50% aux besoins énergétiques actuels du Grand Libreville. », annonçait un communiqué de crise du 4 septembre de l’entreprise pour justifier la mise en place de délestages rotatifs dans les ménages.
Si l’on en croit cet affichage diffusé dans le journal progouvernemental, le cauchemar des Librevillois devrait prendre fin au minimum le 11 octobre prochain. Il reste ainsi à compter d’aujourd’hui, 18 jours d’attente pour voir la fin des délestages qui n’épargnent aucun quartier des cinq villes du Grand Libreville, y compris les institutions et administrations publiques et internationales. Affaire à suivre.
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