Bertrand Zibi éclabousse la bimbo Princesse de Souba sur son passé trouble au Silam !
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Le torchon brûle depuis ce week-end entre Bertrand Zibi Abeghe et Princesse de Souba, désormais activiste dans la diaspora en France depuis la chute de ses anciens patrons de l’ancien régime Bongo. Samedi, lors d’une rencontre citoyenne à Libreville, l’ancien député Zibi Abeghe n’a pas mâché ses mots contre la belle et son passé sulfureux auprès des anciens locataires du palais présidentiel gabonais.
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Et de lâcher une bombe : selon lui, la Princesse de Souba était une infiltrée de la scène politique, se livrant à des actes sexuels avec des membres du gouvernement pour les espionner. Un rôle qu’elle aurait joué en tant qu’agent au Centre d’écoutes et de surveillance électronique du Gabon (Silam) logé au palais présidentiel. Ces déclarations incendiaires ont fait voler en éclats les derniers semblants de courtoisie entre les deux figures publiques.
La toile en ébullition
La marmite politique est en pleine ébullition sur les réseaux sociaux. En attaquant régulièrement le CTRI, Princesse de Souba, ex-rouage du système Bongo, a déclenché une riposte cinglante. Visiblement excédé par les attaques répétées, Bertrand Zibi, soutenu par ses partisans, a choisi de frapper fort, en révélant des détails croustillants sur son ancienne camarade.
Un extrait de ces accusations
Devant une salle archi-comble de l’immeuble Arambo, Zibi a rappelé samedi son passé d’initié des arcanes du pouvoir, affirmant avoir été témoin direct des compromissions de Princesse de Souba. Il a évoqué des vidéos compromettantes, où, selon lui, l’activiste d’aujourd’hui se livrait sexuellement aux membres du gouvernement pour obtenir des informations sensibles, dans le cadre de ses activités d’espionne au Silam.
Des détails croustillants
« [...] En fait, qu’est-ce que tu étais ? Celle qu’on envoyait dans les bureaux de tel ministre pour l’espionner. Ces films-là que tu tournais, penses-tu qu’eux n’ont plus ta nudité ? Je l’ai vu, tu es ma sœur, reste tranquille », a-t-il lancé, sous les applaudissements d’un public conquis, lors de son appel à la candidature du président de la Transition à la présidentielle.
Jamais à court de répliques, Princesse de Souba a contre-attaqué avec virulence. Fidèle à sa stratégie de tension permanente, et peut-être convaincue qu’elle pourrait affaiblir les militaires au pouvoir, elle a sciemment remis de l’huile sur le feu. Contestant catégoriquement les accusations de Zibi, notamment l’existence de vidéos compromettantes, elle a lancé un défi : « Aujourd’hui, je vous mets au défi, toi et tes nouveaux maîtres sans vergogne, de sortir une seule vidéo me montrant dans une posture indécente », a-t-elle répliqué, sûre d’elle.
Toutefois, dans un rare moment d’aveu, elle a reconnu avoir travaillé pour le Silam, au sein des renseignements, affirmant l’avoir fait avec patriotisme et noblesse, et non dans une logique de compromission. Ce clash à ciel ouvert illustre une nouvelle fois la dérive de la politique spectacle, où les punchlines et les scandales prennent le pas sur les idées. La politique du buzz s’impose, laissant peu de place au débat de fond, au grand dam d’une opinion publique gavée de révélations sulfureuses.
@info241.com
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