Après le Woleu-Ntem, Barro Chambrier et le RPM à la conquête du Haut-Ogooué
Après un premier séjour dans la province du Woleu-Ntem fin janvier dernier, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale) Alexandre Barro Chambrier, a repris les routes du pays cette semaine. Depuis ce jeudi, l’opposant est sur les terres du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) d’Ali Bongo : le Haut-Ogooué. Là-bas, il a fait constater une paupérisation des populations et la mauvaise redistribution des richesses minières.
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Alexandre Barro Chambrier poursuit depuis jeudi sa campagne de charme en vue de la prochaine présidentielle gabonaise. Une tournée débutée par la ville de Bakoumba et qui s’est poursuivie notamment par les localités de Moanda, Franceville, et Omoye ce week-end. Un séjour Altogovéen au cours duquel le patron du RPM a profité également pour installer les structures de base de ce parti d’opposition dite radicale au régime d’Ali Bongo.
Le leader du RPM s’adressant aux populations
« Nous sommes venus ici chez nous, parce qu’on ne pourra pas construire le Gabon sans le Haut-Ogooué », a martelé Barro Chambrier à l’entame de cette tournée où il a reçu un accueil des plus chaleureux des populations. Celles-ci ont clairement clamé leur ras-le-bol de ne pas voir poindre à l’horizon l’amélioration de leurs conditions de vie malgré l’exploitation d’importances ressources minières dans ces localités.
Surfant sur ce désespoir des Altogovéens, présentés comme des électeurs à part votant systématiquement comme un seul homme pour le candidat du pouvoir, Alexandre Barro Chambrier s’est voulu porteur d’un espoir d’alternance. « Nous ne pouvons pas accepter de voir le pays aller fatalement vers le déclin total. Il est temps de faire en sorte que celui-ci reparte de l’avant », a-t-il lancé aux populations.
Avant de conclure : "Nous avons la compétence pour concevoir une économie pour que les gabonais jouissent des fruits de la croissance". Un message reçu cinq sur cinq par les populations qui attendent toujours, comme partout ailleurs, les jours heureux promis par Ali Bongo depuis 2009 à l’ensemble des gabonais.
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