Ali Bongo préside à huis-clos la très attendue cérémonie de prestation de serment du gouvernement
Alors qu’on s’attendait à un retour triomphal d’Ali Bongo dans son pays ce mardi, rien n’a filtré sur sa venue. Un Ali Bongo que l’on dit pourtant qu’il irait mieux aurait dirigé loin des gabonais et des journalistes, la cérémonie de prestation de serment de ses 38 ministres à huis-clos. Toute chose qui alimente de plus bel les suspicions sur les graves séquelles dont souffrent Ali Bongo qui obligent les autorités à le cacher de son peuple.
Ali Bongo est rentré nuitamment de son exil au Maroc pour présider la cérémonie de prestation de serment de sa nouvelle équipe gouvernementale. Alors que l’on s’attendait à un retour en grandes trombes comme de coutume, Ali Bongo n’aura finalement été vu d’aucune autre personne que des membres du staff présidentiel, des ministres qui auraient prêté serment et d’autres personnalités triées sur le volet.
Une situation bien cocasse qui montre bien que le président gabonais est devenu un ovni dans son propre pays et les arguments avancés ça-et-là sur son état de santé réel, ne serait que pure communication de crise déjà décriée. D’ailleurs, alors qu’il devait également présider ce même mardi un conseil des ministres, l’idée a été vite abandonnée à l’issue de cette cérémonie privée de prestation de serment qui aurait finalement duré 45 minutes.
Rappelons que si cet article 15, obligeant les ministres à prêter serment n’avait pas été rajouté par Ali Bongo, les gabonais n’auraient certainement pas entendu parler d’un retour quelconque de leur président. Preuve que l’actuel Ali Bongo très peu photogénique depuis son AVC, se réduit au strict minimum mais aurait signé tout de même plusieurs décrets présidentiels dans la foulée.
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