Accro aux stupéfiants, un gabonais récidiviste retourne en prison après plusieurs cambriolages !
Les rues de la capitale économique gabonaise compte un cambrioleur multirécidiviste de moins. Un jeune compatriote d’une trentaine d’année qui sévissait dans la ville, a été incarcéré ce lundi 22 juillet à la prison centrale de Port-Gentil pour vol aggravé. Selon ses aveux, il dit avoir commis ces vols pour satisfaire sa dépendance aux drogues de toutes sortes.
César Ondengue, commerçant célibataire de 34 ans, né à Lambaréné et père d’un enfant, résidant au quartier Transfo dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, a été arrêté par les éléments de l’unité de police judiciaire. Le vendredi 5 juillet, suite à des plaintes de citoyens, il a été appréhendé lors d’une opération musclée menée par les forces de l’ordre.
Le mis en cause alors dans les locaux de la police
Devant les enquêteurs, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés, avouant précisément les crimes commis dans des domiciles privés de la paisible ville de Port-Gentil. Le premier vol perpétré par ce hors-la-loi a eu lieu au quartier Carrefour Hassan, près du célèbre marché du Grand Village dans le 3e arrondissement de Port-Gentil. Il s’était introduit dans un magasin en passant par une ouverture qu’il avait faite dans le toit.
Là, ce vendeur de friperie a trouvé une somme conséquente qui lui a permis de mieux consommer la drogue.« Pour ce vol-là, j’ai pris en espèces la somme de 200 000 FCFA, que j’ai utilisée pour acheter du pitch et du caillou », a précisé le présumé auteur. Souvent en proie à une envie irrépressible de se droguer, le multirécidiviste décide un autre jour de se rendre au quartier Itonda, toujours dans le même arrondissement.
Cette fois encore, le trentenaire s’introduit frauduleusement dans le domicile d’un médecin. Là, il dérobe un téléviseur plasma de 42 pouces et s’enfuit aussitôt. « J’ai pris un écran plasma que j’ai vendu à 62 000 FCFA, toujours pour la même chose : la drogue. Mon troisième vol concernait des bouteilles de liqueur ; j’en ai volé six. J’en ai consommé deux et vendu le reste à 13 000 FCFA l’unité », reconnaît César Ondengue.
Ces délits et crimes sont prévus et punis par les articles 292 et 296 du Code pénal. Malgré un séjour précédent en milieu carcéral, l’homme n’a pas cessé de commettre des crimes, tant à Libreville qu’à Port-Gentil. Sa passion pour les vols et autres délits démontre à suffisance sa volonté de rester dans ce mode de vie de voyou, braqueur et consommateur de stupéfiants. « Ce n’est pas la première fois que je fais ça. Je vole depuis l’âge de 15 ans, et là c’est la 3e fois que je vais en prison ; deux pour vol aggravé et une pour recel », avoue César Ondengue.
Les ghettos de Libreville et de Port-Gentil connaissent bien ce personnage, qui s’est forgé une identité dans les délits condamnables par la loi gabonaise. Ces lieux, bien connus des forces de l’ordre, des autorités judiciaires et politiques, continuent de prospérer sous le nez et la barbe de l’armée gabonaise actuellement au pouvoir.
« Je ne suis pas un dealer mais un consommateur de drogues. J’achète ça souvent dans les ghettos du quartier chic, aux Trois Filaos et au Nyhoulet », indique-t-il.
Placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Port-Gentil, le prévenu dit regretter énormément ses actes lorsqu’il pense à sa petite fille. « J’ai une petite fille et j’ai vraiment des regrets car, après ma dernière prison, je m’étais dit que j’allais arrêter tout ça. Mais rien ! Oui, à Libreville j’ai été emprisonné pour avoir arraché un sac », conclut-il.
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