Ali Bongo et Lionel Messi épinglés par la Fondation des Droits de l’Homme

Dans un communiqué publié vendredi, la FDH (Human Rights Foundation - en anglais) a à son tour égratigné le joueur du Barça. « En fournissant un service de relations publiques à la famille Bongo, Lionel Messi a sérieusement miné la crédibilité de sa propre organisation caritative, écrit Thor Halvorssen, le président de l’organisation basée à New York. Alors que Messi affirme défendre les droits des enfants et assure même la promotion de l’éducation de la jeunesse en tant qu’ambassadeur à l’UNICEF, il soutient un régime kleptocratique qui refuse d’enquêter sur les assassinats rituels d’enfants au Gabon. »

Le plus fort moment du communiqué est sans nul doute la description que la FDH fait du Gabon et de son président qualifié de « dictateur » : « La famille Bongo a la main-mise sur la politique Gabonaise, son économie et la société entière depuis 1967. Les Bongo use du Gabon comme leur état féodal depuis des décennies en pillant systématiquement ses vastes ressources naturelles, pétrolières et les forêts tropicales », souligne l’ONG.

Avant de préciser que "La famille Bongo au pouvoir est tristement célèbre pour son accaparement de la trésorerie nationale comme leur compte bancaire privé, écrémant jusqu’à 25% du PIB de la nation pour leur usage personnel. Le gouvernement est construit sur un réseau « mafieux » de corruption (...). HRF considère le Gabon comme ayant l’un des régimes les plus répressifs et corrompus du monde. En dépit d’un revenu par habitant quatre fois supérieur à celui de la plupart des nations d’Afrique subsaharienne, un tiers de la population est sous le seuil de pauvreté". Voilà qui devrait donner du grain à moudre à cellule communication de la présidence Gabonaise.