Tragédie à Nzeng-Ayong : Le corps sans vie d’un garçon de 13 ans retrouvé, 5 suspects interpelés

C’est une fin d’année cauchemardesque pour une famille gabonaise de Nzeng-Ayong. Après cinq jours d’angoisse, de recherches effrénées et d’appels à l’aide sur les réseaux sociaux, la terrible nouvelle est tombée comme un couperet ce lundi. Le corps inanimé du jeune Pascal Cameron, 13 ans, a été découvert gisant dans un caniveau, non loin de son lieu de résidence.

La piste glaçante du voisinage

Si l’émotion est immense, la colère l’est tout autant à la lumière des premiers éléments qui filtrent sur cette affaire. Selon des sources concordantes, l’enquête se serait rapidement orientée vers l’entourage immédiat de la victime.

Le jeune homme alors plein de vie

L’adolescent aurait été enlevé par nul autre qu’un voisin de sa mère, qui aurait agi avec la complicité de quatre autres individus. Interpellés et placés en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire (PJ), les suspects auraient fait preuve d’un cynisme effroyable. Durant leurs auditions, ils auraient obstinément refusé de révéler l’endroit où se trouvait l’enfant, laissant la famille dans une attente insoutenable jusqu’à la macabre découverte de ce début de semaine.

Le silence des autorités pointé du doigt

Ce drame ne peut être traité comme un fait divers isolé. Il s’inscrit dans une série noire qui terrifie les foyers gabonais depuis plusieurs mois. Les signalements de disparitions d’enfants se multiplient sur la toile, créant un climat de suspicion et de peur généralisée.

Face à cette « hécatombe » silencieuse, l’absence de réaction officielle des autorités compétentes exaspère l’opinion publique. Alors que la rumeur enfle et que la population se sent livrée à elle-même, le mutisme de l’État face à ce phénomène criminel est perçu comme un abandon.

#JusticePourCameron

Sur les réseaux sociaux, la consternation a laissé place à une exigence de vérité. Le hashtag réclamant justice pour le jeune Cameron est massivement relayé, appelant à des sanctions exemplaires contre les auteurs de cet acte barbare.

En attendant que la lumière soit officiellement faite sur les circonstances exactes de ce décès, Libreville pleure un de ses enfants, arraché à la vie à l’aube de l’adolescence, victime d’une insécurité qui n’épargne plus personne, pas même les plus vulnérables.