Pour avoir transformé son vol en orgie sexuelle, un gabonais de 25 ans écope de la prison à vie !

Encore une affaire de vol doublé de viol qu’a dû trancher jeudi la cour criminelle de la capitale économique gabonaise. Parfait Kombila Moussavou alias « Bastos », âgé de 25 ans, a été déclaré coupable du délit de vol et de viol avec violence. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et à 10 millions de FCFA de dommages et intérêts pour avoir violenté et violé sa victime Georgia Moussavou Nzamba.

Les faits ont eu lieu dans la nuit du 11 au 12 juin 2022, au quartier dit « Derrière l’hôpital régional » de Port-Gentil, plus précisément au sens giratoire complexe scolaire Saint-Thomas – Lycée public Bac Aviation, dans le 4e arrondissement. Vers 1 heure du matin, alors que la victime, âgée de 22 ans au moment des faits, faisait la malencontreuse rencontre d’un individu qui l’a immobilisée à l’aide d’une technique martiale appelée couramment « clé 14 ». C’est alors qu’il a introduit ses mains dans les poches de sa victime jusqu’à ses parties intimes, où était caché son téléphone portable.
Une violence sexuelle inouïe
Mieux encore, il a ensuite entraîné sa victime dans une maison inachevée pour lui faire subir des sévices et traumatismes sexuels qu’elle n’avait jamais vécus. Là-bas, il a intimé l’ordre à la victime de se dévêtir, l’a tournée contre le mur avant de la pénétrer sans préservatif et avec violence. Déterminé à satisfaire sa sale besogne, le bourreau de cette jeune femme l’a, dans un second acte, obligée à lui faire une fellation, avant de la pénétrer une seconde fois.
Le mis en cause et sa victime
Remontée dans son orgueil, la victime s’est offert une perche en demandant à son agresseur de lui faire à nouveau la fellation, proposition alléchante à laquelle il s’est plié quelques secondes après. En pleine action, elle a décidé de mordre sauvagement la verge de son assaillant. En réaction, il lui a administré des morsures au cou, au dos et à l’épaule avant de lui porter un violent coup de poing. Cette brutalité a fait perdre connaissance à la jeune femme.
L’agression se poursuit malgré la fuite
Quelques minutes après s’être réveillée, elle observait son agresseur qui contemplait les estafilades qu’elle lui avait infligées sur son pénis. Tentant de s’enfuir, elle a été rattrapée par ce jeune homme inconnu qui l’a étranglée et lui a porté un coup de tête au niveau de la bouche, ce qui lui a fait perdre quatre précieuses dents. Des cris ahurissants ont alerté les riverains, venus porter secours à la jeune femme, avant de constater que le voyou avait pris la fuite quelques minutes plus tôt.
Une autre vue de l’audience
Avec ses parents, elle a décidé le lendemain matin de repartir sur les lieux du crime et a découvert que son téléphone portable s’y trouvait, tout comme celui de son agresseur, ce qui l’a encouragée à déposer plainte. Il a été interpellé et présenté sous le nom de Parfait Kombila Moussavou. Interrogé en enquête préliminaire, le mis en cause n’avait pas nié les faits qui lui étaient reprochés.
Procédure judiciaire et verdict
Présenté devant le magistrat instructeur, il avait affirmé avoir volé le téléphone portable de sa victime et avoir abusé sexuellement d’elle. En revanche, à l’interrogatoire au fond, il niait les faits, prétextant que les rapports étaient consentis moyennant la modique somme de 2 000 FCFA. Le 13 juin 2022, il avait été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil.
Le jeudi 7 août, présenté devant la cour criminelle, il a reconnu avoir commis des actes d’abus sexuels avec violence sur la victime, en l’étranglant, lui administrant des morsures corporelles et un violent coup au niveau de la bouche, ce qui lui a fait perdre ses dents. Des propos soutenus par un certificat médical établissant une incapacité temporaire de travail de quinze jours pour la victime. Cette dernière, présente à l’audience, est restée constante dans sa déposition depuis l’agression et jusqu’à la barre.
Sans circonstances atténuantes, sans sursis et avec réclusion à perpétuité, telles étaient les réquisitions du ministère public, bien que la défense ait reconnu la culpabilité de l’accusé et sollicité le sursis prévu par l’article 41 du Code pénal. Se basant sur l’article 256 du Code pénal, l’article 292, ainsi que l’article 256 alinéas 3, tirets 2 et 3, Parfait Kombila Moussavou alias « Bastos » a été déclaré coupable du délit de vol et de viol avec violence. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et à 10 millions de FCFA de dommages et intérêts.
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