Ouverture à Libreville de la 15e réunion d’experts de la FAO sur les financements innovants et verts

La cérémonie d’ouverture d’hier a été rehaussé par la présence de Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée nationale gabonaise, des représentants de gouvernements des pays d’Afrique centrale, des organisations sous régionales telle que la CEEAC. Trois allocutions ont planté le décor de cette journée d’ouverture de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire en Afrique centrale (MDT).

Photo de famille des officiels

Selon Arslen Bounemra, le coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, les travaux de la capitale gabonaise qui ont pour thème « Financements innovants et verts : opportunités défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusif, résilient et durable en Afrique centrale  ». Un choix non fortuit qui «  répond à une vision, une préoccupation essentielle, car le temps presse », a indiqué le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ellah.

Jusqu’à ce vendredi, experts et partenaires techniques et financiers vont réfléchir sur l’exploration et la conception des options et solutions de financement durable qui tiennent compte du contexte et des réalités des pays d’Afrique centrale. Ce séminaire devrait déboucher sur des résolutions et des recommandations dont la mise en œuvre effective permettra de mobiliser des ressources financières suffisantes pour réaliser la gestion durable des ressources naturelles et amener l’Afrique centrale à participer à la gestion des impacts des changements climatiques local, continental et global.

Une vue de l’assistance

Et pour surmonter ces défis, il est important de sensibiliser davantage les communautés, de renforcer leurs capacités techniques et de créer des structures de financements adaptés aux projets verts et innovants en Afrique. Les gouvernements et les organisations internationales peuvent jouer un rôle clé dans la promotion de l’investissement des projets verts et innovants en Afrique. Et c’est dans ce sens que le commissaire de la CEEAC a reconnu l’importance cruciale de la réunion qui « cadre parfaitement avec les besoins de notre sous les gens qui habitent les forêts du Bassin du Congo deuxième massif forestier tropical humide après l’Amazonie  ».

Rendez-vous est donc prit pour ce vendredi 14 avril prochain pour les conclusions des spécialistes du système alimentaires des Nations unies pour l’Afrique centrale